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Cet ouvrage ne peut faire l'objet d'aucun commerce. Il est offert à titre gracieux et informateur pour toute adhésion à l'Association CHRÉTIENS DE L'ESPOIR, 2 Impasse Saint Jean, 26110 VINSOBRES - France.

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L'EFFET BOOMERANG

CHAPITRE 7



Je voguais sur mon petit nuage



Où allais-je ?

Le savais-je alors où j’allais ? Certes non !

Le lendemain matin, c’est à dire quelques heures plus tard, nous nous rendîmes à ce petit déjeuner des « Hommes d’affaire du plein évangile », à Meudon. Nous entendîmes de très beaux témoignages, mais rien de particulier ne se passa pour chacun de nous.

Rien n’avait plus à se passer pour moi de ce que j’aurais pu recevoir, puisque cela m’était arrivé quelques heures plus tôt, même si je n’en avais encore pas la compréhension.

Ce que j’avais reçu, n’avait bien évidemment rien à voir avec ce que j’attendais, mais comment aurais-je pu l’attendre, puisque je ne le connaissais pas. Comment pouvais-je également imaginer la façon dont ma vie serait bouleversée à partir de cet instant, alors que je ne l’avais pas encore vécu, bien que je l’aie su depuis trois semaines. Mis à part cet immense bonheur et ces quelques mots que j’avais été sur le point de prononcer et ne pas comprendre, qu’y avait-il de changé, pour moi qui ne connaissais pas la parole de Dieu à ce sujet. En ce samedi, certainement même un peu vaseux de m’être couché tard, je ne vis absolument rien de changé, pas plus que de mécène. Savais-je d’ailleurs qu’il y avait réellement quelque chose de changée en moi ?

Le lundi suivant, deux jours après donc, Marie-Claude alla travailler de l’équipe du matin, et selon nos habitudes, j’allai la retrouver en ville à son arrêt de bus en début d'après-midi. Il y avait beaucoup de monde ce jour là, peut-être même y avait-il une fête quelconque, car je me souviens qu’il y avait particulièrement de va-et-vient quand j’arrivai dans la rue piétonne. D’ordinaire, lorsque j’arrivais à cet endroit, même si je cherchais Marie-Claude du regard, j’en profitais toujours pour faire un rapide tour d'horizon, au cas où une jolie femme à regarder ou à suivre aurait été dans les environs. Les « bons » jours, je faisais généralement un petit crochet ou changeais de trottoir, afin de me trouver face à l’une d’elles, pour avoir ainsi l’opportunité de croiser son regard, un sourire...

J’avais alors quarante deux ans, vous pensez combien je connaissais parfaitement ma façon de faire, et là, rien ne s’opposa à moi pour que j’agisse différemment. Ce n’était pas non plus à cause de directives ou de règles que l’un ou l’autre m’aurait enseignées. I n’aurait d’ailleurs suffit que l’un ou l’autre me le conseille pour que je réagisse à l’opposé. Non ! Je me revois encore ce jour là, arrivant tout banalement sur le trottoir opposé à celui du magasin Uniprix à l’époque, quand tout à coup, encore une fois à mon immense étonnement, je pris conscience que je voyais les hommes et les femmes de la même façon ! Aussi heureux de les voir vivre l’un que l’autre ! J’avais subitement perdu ce désir de suivre les femmes, ni même de croiser leur regard ou je ne sais quoi encore.

Alors, ça !!! Je peux vous dire que cela fut pour moi un vrai miracle. Moi qui jusque là, avais toujours été contraint de « draguer » ! Moi qui préférais laisser à la maison mes enfants, quand je descendais en ville le samedi faire quelques courses, par crainte de rencontrer quelque jolie femme que je ne pourrais pas tenter de séduire... Moi ! J’éprouvais alors ce bonheur merveilleux de voir simplement les gens vivre, les regarder vivre, dans un bonheur que je n’avais encore jamais connu.

Si quelqu’un m’avait préalablement demandé si je connaissais le bonheur, j’aurais répondu agacé : « Mais bien évidemment, pour qui me prenez-vous » ? Et là, pourtant... A simplement regarder ces gens vivre, j’éprouvais alors plus de bonheur que tout ce que je n’avais jamais connu jusqu’alors...

Je vécus ces moments comme sur un nuage. Je ne pouvais pas réellement comprendre cette transformation, pas même en faire le rapprochement avec ce que je ne connaissais pas encore. Je ne me savais pas en effet, réellement baptisé d’Esprit-Saint. Savais-je d’ailleurs à ce moment ce que cela voulait dire ? Non ! Je ne le crois pas !

Ce n’est en réalité que trois semaines plus tard, que je commençai d’en prendre conscience, quand Marie-Claude fut elle-même baptisée du ­Saint-Esprit. Nous allions alors vivre bien des étapes, bien des difficultés, bien des combats, mais aussi et surtout, bien des moments heureux. Nous vécûmes en cela beaucoup d’expériences qui nous parurent parfois formidables, parfois heureuses, parfois difficiles, parfois très difficiles, mais qui toutes de jour en jour nous révélèrent un peu plus l'Amour de Dieu en Jésus-Christ.

Nous reçûmes des enseignements parfois excellents, parfois très bons, parfois bons, parfois corrects,  parfois douteux..., mais là encore, quand nous éprouvâmes sans mettre en doute, mais afin de comprendre et agir selon l'Esprit de Dieu et sa parole, le Seigneur, ou nous confirma, ou nous mis en garde à ne pas donner raison à l’erreur, ou nous amenât nous-mêmes à la repentance.

Nous n’avons en cela rien d’exceptionnel, car Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement pour chacun de ceux qui veulent le suivre, et acceptent de mettre en pratique ses préceptes. Que Dieu vous bénisse !

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