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L'EFFET BOOMERANG

Suite du chapitre 13


Concrètement !



Suite de la phase 4 : Vivre dans la Nuée de Dieu



Ne nous laissons pas piéger, même par de belles prières que nous pourrions faire nous-mêmes, mais sans sincérité de cœur, comme une chose comprise intellectuellement mais non vécue de cœur. Si nous reconnaissons que l'attitude de notre cœur ne correspond pas à la parole de Dieu, sachons rester vrais, sachons reconnaître que l'intérieur de notre cœur n'est pas purifié suffisamment, et que de mauvais « conseilleurs » subsistent. Si nous n’agissons pas ainsi, ces paroles que nous avons prononcées ne deviendront-elles pas un jugement contre nous-mêmes, puisque nous ne mettons pas en pratique ce que nous reconnaissons juste ?

Je ne veux pas dire par-là qu'il est mauvais ou hypocrite de faire de belles prières conduites par l'Esprit de Dieu; pourvu justement qu'elles nous servent éventuellement à nous rendre compte de la différence de vérité, entre la vérité de Dieu et la nôtre.

La difficulté pour la personne sincère, est généralement de faire la différence entre ce qui est elle-même, son âme, et les esprits impurs qui la guident encore, plutôt que l'Esprit-Saint. Souvent elle s'assimilera à ces dits esprits impurs, de par ses propres mauvais comportements, se condamnant elle-même ou au contraire à d'autres moments, revendiquant la légitimité de telle ou telle mauvaise action, considéré légitime en rapport au contexte donné.

Une fois encore, le Saint-Esprit est là pour nous guider sur cette voie, à découvrir nos propres mauvais « conseilleurs », face à la parole de Dieu et notre comportement vrai. Dans cet examen de conscience, qui peut être je le répète tout autre que celui que nous avons pris comme point de repère, si nous pouvons voir avec vérité, certaines lacunes en nous, par rapport à la parole de Dieu, nous remarquerons cependant que nous ne connaissons pas le chemin pour devenir vainqueur de cette dimension, et que seul le « Bon Conseilleur » peut conduire notre âme au comportement sincère et juste.

Ne croyez-vous pas que dans l'exemple du chemin de forêt tout tracé devant nous, si nous nous trouvions perdus, exténués, mourant de faim et de soif, complètement découragés, ne sachant où aller et qu'une personne arrive, nous apportant à boire et à manger et nous fasse entrer dans un havre de paix, nous n'en aurions pas le cœur transporté de joie ?

C'est ainsi que nous devons regarder l’œuvre de Jésus à la Croix et nous laisser conduire par lui dans cette dimension. Il nous aime tous d'un même amour, et ce n'est pas parce que nous lui demandons de bénir un tel ou tel autre, que lui-même ne peut ou ne veut pas nous bénir nous-mêmes. Comment pourrions-nous d’ailleurs faire de réelles bonnes prières pour les autres, auxquelles notre âme participe pleinement, si celle-ci n’est pas réellement conduite par Dieu ? C’est donc pour nous que nous devons prier premièrement, afin que nos motivations deviennent pures et conformes à la Loi de Dieu sans en exclure personne. Nous nous excluons en effet facilement, feignant de croire que pour nous-mêmes nous n'en avons pas un réel besoin, ou parce que nous sommes bien, ou parce que nous sommes trop moches pour que Dieu daigne poser son regard sur nous. C'est encore une façon que nous avons de donner raison à Satan, car la promesse de Dieu est pour chacun de nous qui acceptons humblement son aide. (Jean 14-23) Jésus lui répondit : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera ; nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui.//

Pour quelle raison croyez-vous alors que Jésus vient faire de notre cœur sa demeure, sinon pour établir avec nous le dialogue qui nous conduira perpétuellement ?

Nous en avons abordé le sujet précédemment, car pour celui qui est baptisé de l'Esprit, la prière ne reste plus un monologue récité devant Dieu ou des chapelets de litanies, mais bien un dialogue entre le Saint-Esprit et la personne même. Il est certes vrai que le Saint-Esprit parle d’une manière individuelle à chacun selon une perception personnifiée, par un murmure doux et léger. Sachons donc être à son écoute en tout temps, tout en restant vigilant à éprouver l'Esprit ou l'esprit qui nous guide. Le Saint-Esprit ne peut être en effet offensé d'être mis à l'épreuve de Jésus-Christ, qui versa son sang pour le pardon de nos péchés, bien au contraire. Cela ne fait que prouver d'ailleurs notre bonne foi à vouloir le suivre lui, et lui seul.

Il en est par contre certains, qui n'aiment pas cela du tout, mais alors pas du tout. Sachons repousser ces derniers au nom de Jésus, et leur ordonner de se taire. Ils ne font plus parti des nôtres, ce sont les mauvais conseilleurs. Pour mieux les faire taire, aspirons donc à détruire en nous les racines de notre péché, guidés en cela par ce murmure doux et léger.

Ce murmure, quand nous l'aurons bien différencié des incitateurs et de nous-mêmes, et que nous le suivrons dans la conviction de soumission à Dieu, d'abord dans les petites choses, nous verrons que son chemin nous conduira d'une façon étonnante dans l'accomplissement de la parole de Dieu, en nous, et même autour de nous. Chaque jour un peu plus nous, lui ferons alors confiance, et c'est lui qui participera le mieux à faire grandir notre foi et à nous faire gagner du temps.

Bien évidemment, devrons-nous comparer encore et toujours, ce que le Saint-Esprit nous conduira de faire, et la parole de Dieu. L'un ne va effectivement jamais sans l'autre, car Dieu ne contredit jamais sa parole. A ces moments là notre entourage ne comprendra alors pas nécessairement notre nouveau comportement, et nous conseillera-il d'agir au contraire de notre foi. Cela doit certes nous faire regarder à deux fois à nos nouvelles attitudes, mais la confirmation de Dieu ne tardera pas à venir lorsque nous verrons un changement s'opérer en nous conforme à sa parole dans nos cœurs. Cette parole analogue à la loi de Dieu s’appliquera en effet comme venant de nous-mêmes, et sans que nous n’ayons à combattre contre quelque agissement que ce soit, du moins au-delà de nos forces. Dès lors où nous aurons commencé de voir ce processus agir en nous, sachons alors persévérer à suivre ce nouveau conseilleur. Il nous conduira par exemple, à demander pardon de certaines de nos fautes. Il nous permettra d'organiser notre temps d'une façon qui nous paraîtra journellement miraculeuse, au point que nous serons ouverts au dialogue avec nos enfants ou nos parents jusqu’à pouvoir progressivement aimer nos ennemis, enfin, à mieux vivre notre vie chrétienne. C’est là toute la Gloire de Dieu qui nous confirme que nous sommes sur la bonne voie, à laquelle il veut nous rendre participatif. Si nous restons absolument sincères et vrais, ne nous inquiétons donc pas.

C'est à partir de ce moment que nous nous apercevrons rapidement, que le Saint-Esprit est un ami formidable, avec qui nous dialoguerons sans cesse, dans les moindres détails de notre vie. Dans ces moments, peut-être vous arrivera-t-il que le Saint-Esprit vous interpelle dans le sens où il le fit pour moi dans les tous premiers jours de ma conversion, où il m'avait lui-même donné ce passage à lire : (Apocalypse 7-14/15) Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation. Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'agneau. C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu et lui rendent un culte jour et nuit dans son temple.//

M'adressant alors à Dieu je lui dis dans un profond dépit : « Seigneur ! Jour et nuit ? Je ne pourrai jamais prier ainsi jour et nuit ! Seigneur, comment cela est-il possible ? Je te demande pardon, mais ce n'est pas pour moi.» Je ne comprenais jusqu’alors la prière que dans la position d’être arrêté et prosterné, même si je savais déjà qu’il ne s’agissait plus de longues litanies.

Le Seigneur me répondit alors dans ces termes : « N'est-ce pas ce que tu fais déjà ?»

Il n’y avait en effet que quelques semaines que je venais de vivre les merveilles de ma conversion, deux, trois tout au plus, et je m’étais considéré tellement ridicule de ne pas croire en Dieu, que lorsque les gens qui m’avaient amenés à la conversion m’avaient dit : « Dieu parle », je n’avais dès lors plus cessé de lui parler, tout comme Marie-Claude d’ailleurs. Je lui parlais la nuit, lorsque je me réveillais, je me rendais compte que j’étais entrain de lui parler ; le jour, je dialoguais sans cesse, du moins, les jours où je n’avais pas la tête à l’envers, parce que ces jours existaient aussi. Je pourrais presque dire aujourd’hui heureusement ces mauvais jours existaient aussi, car ils étaient là pour me faire prendre conscience du travail à réaliser sur moi-même, me montrer et me démontrer combien mes résultats étaient différents les jours de communion avec le Saint-Esprit. J’avais quarante-deux ans et connaissais très bien mes capacités manuelles dans les travaux minutieux comme ceux que je venais d’entreprendre, alors les mauvais jours, mon travail était ce que j’avais toujours connu, mais les bons jours, les jours de communion avec le Saint-Esprit, non seulement ces résultats étaient surprenants, mais ils étaient miraculeux a mon niveau, divins.

Vous comprendrez sans doute combien cette réponse à laquelle je ne m’attendais pas le moins du monde, pût me surprendre et m’émerveiller, mais aussi me laisser pantois. Ce n’est rien de dire Dieu est omniprésent, Dieu est Amour, Dieu est…, mais lorsque la réponse de Dieu tombe avec autant d’à-propos, elle relève du miracle, du surnaturel descendu sur cette terre.

Ébahi de la réponse de Dieu, je compris évidemment que cette parole de prier sans cesse, n'était pas se tenir à genoux dans la prière jour et nuit, mais bien effectivement de mener cette vie de communion perpétuelle, le « temple » du Saint-Esprit étant notre cœur. Je menais donc déjà cette vie de prière, dans l’attitude d’un cœur ouvert à Dieu, par un dialogue avec mon Dieu en toutes choses que j’accomplissais, en tous temps, en tout lieu et en toutes circonstances. C’est cette communion qui peut tout bouleverser. Dieu est notre Père, nous pouvons nous attendre à une réponse de sa part. Il est le Dieu de la vie, aussi veut-il nous aider à mener la nôtre selon lui (Matthieu 26-41) Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation : l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.//

Nous devons certes prendre le plus possible de temps dans la prière, disons traditionnelle, comme Jésus nous l'enseigne lui-même en (Matthieu 6-6) Mais toi quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme la porte et prie ton père qui est dans le lieu secret, et ton Père qui voit dans le secret te le rendra.//

Plus le temps passe, plus les années passent, et plus Dieu aspire à se manifester à nous, à ce que nous vivions : « DANS SA NUEE », dans sa présence permanente, comme Moïse sur la montagne (voir exode 19). Jésus ne veut pas toujours nous appeler ses  « serviteurs », mais bien ses « amis ». (Voir Jean 15-9/15).

Jésus veut nous appeler amis afin que notre joie soit complète, et ceci n'est pas seulement pour quelques privilégiés. La communion dans la présence de Dieu, nous conduits progressivement à cette amitié parfaite, que Dieu veut pour nous et avec nous. C'est ainsi que nous pouvons lui être agréables, dans cette communion, cette foi en lui. Pour cela il nous faut être « raccordés » au Saint-Esprit par notre désir de rester informés de lui, et que ce petit pont que nous remarquions sur le tableau de l’Etat d’Esprits à la page180, au-dessus du point de rencontre avec le Saint-Esprit soit abaissé, nous trouvant alors en communion avec notre Dieu.

C’est au travers de cette communion, de cette foi grandissante, que nous pouvons également constater de plus en plus précisément, le décalage de notre comportement véritable selon notre cœur, et la VERITE de la parole de Dieu. Si vous étiez  éclairés par un très puissant projecteur de théâtre, ne croyez-vous pas, que lorsque vous vous apprêteriez à franchir les limites du lumineux vers le noir du péché, vous n'en prendriez pas conscience ? C'est cela vivre dans la « nuée de Dieu ». La nuée de Dieu qui guida les Hébreux lors de leur sortie d’Egypte, était colonne de fumée le jour, et un feu éclairant la nuit, afin d’être facile à discerner (voir Exode 13). Il n’est pas juste de vivre notre vie spirituelle au travers seulement de la prière dans notre chambre, ou au travers de réunions à caractère chrétien manifestant les charismes de Dieu. Nous saurons éventuellement dans ces moments ce que nous devons pratiquer, peut-être en aurons-nous alors la compréhension intellectuelle, mais cela ne nous rendra jamais victorieux de nos erreurs. Dieu veut nous amener à discerner la différence, la nuance, ce petit déphasage entre notre chair et l’Esprit de Dieu, là même, et au moment même où nous nous faisons piéger par l’ennemi de nos âmes, comme Jésus veut nous le révéler pour nous rendre vainqueur de la tentation.

Si nous ne vivons Dieu que par intermittence, dans nos reproductions d’erreurs sans doute commencerons-nous de culpabiliser encore et encore lors des réunions suivantes, quand nous constaterons que nous n'avons pas mieux réussi hier qu'avant-hier, mais quelle différence cela fera-t-il ? Si nous voulons absolument ne plus pécher, si nous en avons le désir vrai et sincère, et que malgré tout, nous tombons systématiquement ou presque dans la tentation irrésistible du péché, au point même de tomber plus ou moins dans l'acceptation de celui-ci, nous ne pouvons alors pas nous dire réellement libres. Relisons en effet, ce que l'apôtre Paul nous dit à ce sujet, (Romains 7-14/20) : Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. Car ce que j'accomplis, je ne le comprends pas. Ce que je veux, je ne le pratique pas, mais ce que je hais, voilà ce que je fais. Si ce que je ne veux pas, je le fais, je déclare, d'accord avec la loi, qu'elle est bonne. Maintenant, ce n'est plus moi qui accomplis cela, mais le péché qui habite en moi. Car je le sais : ce qui est bon n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair. Car je suis à même de vouloir, mais non d'accomplir le bien. Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas. Si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui l'accomplis, mais le péché qui habite en moi.//

Je serais tenté de dire pour ma part, le péché qui habite « encore » en moi. Le péché ne se manifeste en effet pas toujours par des actes, des attitudes extérieures, mais n'en demeure pas moins le péché au même degré que l'acte lui-même, car encore dans notre cœur. D'où l'importance fondamentale de rester vrais et honnêtes envers nous-mêmes !

Nous garderons de cette quatrième phase, les principales qualités chrétiennes de rester fondamentalement vrais et honnête envers nous-mêmes et envers Dieu, tout en n’acceptant pas de vivre hors de sa Nuée, accomplissant toute situation donnée dans la communion et la présence de Dieu, comparant volontairement le déphasage dans nos réactions à la Parole de Dieu.


Phase 5 : Notre travail de « Jacob » vers « Israël » !



Nous ne pourrons jamais atteindre notre Canaan, notre pays de la terre promise, si nous ne nous laissons pas conduire parfaitement par Dieu, instant après instant, nous tenant sous la lumière de son projecteur. Il est pourtant une dimension que le Seigneur nous demandera de vivre personnellement pour accéder à ce Canaan, c’est notre entière volonté à recevoir SA BENEDICTION. Dieu ne veut pas donner le meilleur de sa bénédiction à des gens ambivalents qui vont lui tourner le dos sitôt la bénédiction reçue. Il ne s’agit pas là d’un refus de Dieu à nous bénir tous, mais bien au contraire, une volonté à ne pas apporter la malédiction sur celui qui galvauderait sa Grâce. Il ne veut pas que sa bénédiction devienne malédiction. C’est pourquoi il attend de nous notre entière détermination à recevoir sa bénédiction, sachant que celle-ci repose dans l’arrachement de toute forme charnelle en nous, et dans la moindre partie de notre âme. Si Dieu n’agissait pas ainsi, il ne nous permettrait pas de reconnaître le chemin de l’erreur, et nous retomberions systématiquement dedans au lendemain de sa bénédiction. C’est pourquoi il attend de la part de chacun, une détermination égale à celle de Jacob, à recevoir la TOTALITE de sa BENEDICTION. C'est pour cela qu'il faut rester vrai, mais aussi quelque part, ne pas se relâcher devant Dieu, ne pas accepter de perdre, c'est à dire laisser l'opportunité à Satan de remporter les victoires. Nous devons être violents selon Dieu, comme le fut Jacob afin de pouvoir tenir ferme au jour de la victoire qui serait si non pour nous la veille de notre plus grande défaite.

(Genèse 32-24/31) : Jacob resta seul. Alors un homme se battit avec lui jusqu'au levé de l'aurore. Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, il le frappa à l'articulation de la hanche; et l'articulation de la hanche de Jacob se démit pendant qu'il se battait avec lui.

L'homme dit : laisse-moi partir, car l'aurore se lève. Jacob répondit : Je ne te laisserai point partir sans que tu me bénisses. L'homme lui dit : Quel est ton nom ? Il répondit : Jacob.

L'homme reprit : Jacob ne sera plus le nom qu'on te donnera, mais Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as été vainqueur.

Jacob l'interrogea en disant : Je t'en prie, indique-moi ton nom. Il répondit : Pourquoi, demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. Jacob donna à cet endroit le nom de Péniel; car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été préservée.//­

Peut-être ce passage vous paraîtra-t-il en désaccord avec tout ce que nous avons développé jusqu’alors, sur la volonté de Dieu de nous bénir, mais bien au contraire. Dieu veut des gens engagés avec lui, engagés non pas selon des désirs charnels de posséder le monde, ni même la plus grande église du monde, car si cette église, ne fait pas parti de l'Eglise, celle de Christ, cela ne sert de rien.

Il veut des gens engagés à bénéficier du moindre de ses bienfaits, car engagés à détruire la moindre parcelle de l'ennemi en eux. Dans l'épreuve qu'il nous offre, c'est de vivre encore plus parfaitement selon son cœur, afin d’hériter d'un vêtement d'un blanc éclatant, pour la seule Gloire de Dieu.  N’acceptons pas de perdre aucune de ses bénédictions, aucun de tous les cadeaux qu’il nous a si chèrement acquis à la Croix. Il veut que notre âme bénéficie du blanc éclatant de son Esprit, car seule cette dimension restera pour toujours avec lui, le reste étant brûlé au feu.

Celle-ci se trouve dans la Sanctification apportée par Dieu à chacun de ceux qui désirent le suivre, c’est-à-dire dans la fermeture des portes charnelles de notre âme à l’ennemi selon le schéma de l’état d’esprits de la page 180. Ce n’est pas par hasard que Dieu demande une telle détermination, car il ne s’agit plus maintenant, comme sous l’Ancien Testament, d’être simplement vainqueurs de nos actes mauvais appelés péchés, mais d’aller beaucoup plus loin, jusque dans nos intentions et nos motivations. Jésus le dit en (Matthieu 5-27/28) : Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu ne commettras pas d'adultère. Mais moi, je vous dis : quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son cœur.//

Il ne s’agit donc plus de pouvoir répondre de nos actes devant les hommes, mais bien d’une dimension volontaire de chacun à regarder à ses propres erreurs, sans attendre que l’un ou l’autre puisse nous en accuser. Pour ma part, je pense que le Seigneur voit en règle générale le péché d’intention, d'un plus mauvais œil que l'acte lui-même. En effet la personne atteinte de ce genre de comportement, sauf exception peut-être, ne reconnaîtra pas sa situation et ajoutera donc à son péché le mensonge et l'hypocrisie. D'où, encore une fois, l'importance de rester vrai, vrai, à cent pour cent : VRAI ! Mais avec le désir et la volonté farouche de ne plus pécher !

Alors que faire, si malgré cela nous avons encore péché ? Le reconnaître et le reconnaître encore, nous en repentant devant Dieu. Si nous avons causé des torts à autrui en demander pardon devant Dieu et à l'intéressé si possible.

Ah ! Bien sûr, cela n'est pas agréable de concéder l'existence de son erreur, devant ses amis ou sa propre épouse, surtout lorsque dans les minutes qui précédaient, en toute sincérité nous combattions l'erreur d'un autre. Ou encore lorsqu’à l’instant précédent, nous tentions de « convertir » notre propre épouse, à notre propre faute, comme il m'arriva si souvent de le faire. C'est pourtant là, la meilleure et la seule solution pour couper l'herbe sous le pied de Satan. Je ne vous dirai pas que c'est facile, mais c'est pourtant là que les parties se gagnent. C'est de cette violence là que nous devons vouloir être revêtus, car la force après laquelle le monde court, celle-là n'est que faiblesse.

Si la personne offensée reçoit cette demande de pardon, l’ennemi aura perdu sur tous les fronts, car pour pardonner il faut également savoir se faire violence. Contrairement à Dieu, notre nature nous guiderait souvent à préférer la mort du pécheur, plutôt que sa repentance, mais la grâce de Dieu est immense envers le pécheur, et cela ne l'oublions JAMAIS. Celui qui regarde à ses propres fautes, plus qu’à celle d’autrui, sait en effet dans combien de situations malheureuses, il est lui-même tombé. Ce ne seront peut-être pas les mêmes pour l'un que pour l'autre, et c'est la raison pour laquelle l'ennemi nous utilisera souvent afin que nous accusions nos propres amis. N'oublions jamais cependant que si l'Eternel a horreur du péché, sachant qu'il est la cause de notre malheur, il est rempli d’Amour pour le pécheur qui se repent.

Ne regardons pas à la difficulté, ni de pardonner, ni de reconnaître et nous repentir de nos fautes, puisque si nous voulons un jour être réellement libres, libres de mettre en application la parole de Dieu, c'est le prix que nous avons à payer. La force et la violence qui nous fait nous emparer du royaume des cieux, est d’avoir  l'humilité de reconnaître nos fautes, notre péché devant nos propres frères et qui plus est devant notre propre épouse ou époux, et parfois bien d'autres. Cette force n’est pas en nous, mais en Dieu qui peut nous la donner, si nous sommes réellement repentants, ou dans la volonté de pardonné selon le sens dans lequel nous sommes placés. Dieu veut nous donner cette force, cette violence, à nous de la lui demander.

Peut-être nous arrivera-t-il alors, quand nous serons venus demander pardon, que certains nous accordent le pardon « du bout des lèvres » et non de cœur, et nous critiquent à qui voudra les entendre, que nous sommes ceci ou encore cela. Sachez que si nous ne nous défendons pas et en acceptons humblement, même l’humiliation qui pourra s'en suivre, Dieu ne laissera pas indéfiniment l'injustice régner. Je peux vous assurer devant Dieu, que si vous agissez en reconnaissant droitement vos fautes, je préfère cent fois être à votre place, qu'à celle de ceux qui auront dit de vous avec un air de dédain, que vous étiez encore, voir de plus en plus « possédés » ou orgueilleux.

C’est ce que laissaient entendre certains pharisiens qui accusaient Jésus de chasser les démons par Béelzébul, prince des démons.

Le serviteur n'est pas plus grand que son maître, et il faut vous attendre en cela à bien des agressions, surtout de la part de ceux qui refusent la sanctification pour eux-mêmes, se considérant déjà arrivés, mais reconnaissent dans les autres, les plus mauvais des hommes.

Même face à des accusations injustes, nous devons vouloir ne plus pécher, le vouloir, le vouloir, et le vouloir encore. Si dans de telles circonstances, face à des gens tombés dans une profonde religiosité nous prenons effectivement conscience que, emportés par nos réponses, nous venons de dire une parole fausse, simplement parfois par erreur, ne la maintenez pas, Satan en serait trop content. Cette vérité est pour la vérité face aux autres, mais également la vérité de nos cœurs face à Dieu. Ne nous contentons pas de demi-vérités à notre propre égard. Ne nous contentons pas d'attitudes fausses, que notre intelligence reconnaît, mais que notre cœur ne vit pas pleinement. Sachons voir parfois que malgré toute notre bonne volonté, nous nous rendons compte d'un certain déphasage, une petite dérive de notre vérité face à la parole de Dieu.

Cette petite différence, dont nous ne sommes parfois qu'à peine conscients, que nous ayons deux jours ou cinquante années de vie chrétienne ne l'enterrons pas. Elle ne nous apparaîtra souvent qu'à l'image lointaine d'une aube naissante dans notre esprit, mais représente cependant cette part dont Dieu veut nous rendre victorieux. Ce déphasage, cette petite dérive, n'est autre qu'une part de l’ennemi en nous, un péché par lequel un esprit impur nous tire encore du mauvais côté.

Je ne dis pas « qui nous tente encore », bien que cela soit effectivement souvent vrai, mais nous « tire » encore. Il nous tire parce qu'il a encore des droits sur nous, n’étant pas encore extérieur à nous comme l’est la réelle tentation. Il reste intérieur à notre âme de par nos mauvais comportements contre lesquels nous avons peut-être lutté avec beaucoup d'opiniâtreté, devenant même parfois acariâtres contre nous-mêmes et souvent contre les autres, jusqu’à conserver souvent certaines culpabilités de nos mauvais agissements. Nous n'avons cependant jamais été vainqueurs selon les règles, selon Dieu, selon Jésus à la Croix, après la confession, la repentance de nos fautes qui conduit un jour ou l’autre à la victoire sur la tentation. Cet esprit garde par-là ses droits et nous tire dans l'erreur, à reproduire des actes que nous ne voudrions pas commettre, des paroles que nous ne voudrions pas dire.

Tant que nous avons cherché à nous battre contre plus fort que nous, nous y avons souvent laissé beaucoup de « plumes » et surtout beaucoup de vie. Notre rancœur peut être profondément recouverte, comme dans l’image de cette pierre en forme de camembert, que nous avons enterré et que nous avons été vigilants à ne pas laisser ressortir, ne pas laisser voir par les autres, nous en proclamant ainsi libérés. Hypocrites que nous sommes alors, s'il nous avait été possible de vaincre l'ennemi de nos âmes de cette manière, le Seigneur aurait-il accepté de donner sa vie pour nous laver de tous nos péchés ? L'Eternel aurait-il donné son propre fils en rançon pour nous tous ? Non ! La victoire dans nos vies, ne s’acquière qu'à la Croix ! La Croix ! La Croix ! Puis un jour par la victoire sur la tentation !

Lorsque nous aurons accepté de prendre conscience de ce déphasage, la victoire sera proche, si nous restons vrais, et ne cherchons pas à cacher quoi que cela soit. La victoire ne viendra pas de nous mais de Dieu, et ne se fera pas attendre si nous continuons de vivre joyeux, acceptant néanmoins la Croix, c'est à dire sans crainte et sans aucun refus de la repentance de nos fautes, quelque soit le contenu, le moment et le lieu. La difficulté que nous rencontrons généralement à ce stade, est bien en cela de voir selon Dieu. Lorsque nous constatons la petite dérive, plus ou moins importante d’ailleurs, plutôt que de la voir comme le Seigneur la voit, c'est-à-dire comme une future victoire, nous nous en ressentons accusés de la même manière que si c'était nous qui recherchions cette chute dans l’erreur. Comme si ce déphasage était nous-mêmes, alors qu'il n'est qu'une partie de l'ennemi que nous n'avons pas encore vaincu, une petite partie qui nous entraîne encore à l'erreur, alors que nous ne le voudrions pas. Si justement nous ne le voulons pas, allons-nous dire que c'est nous-mêmes ?

Non ! C'est l'ennemi qui nous le fait croire, afin que nous cachions cette erreur à la vue des autres et l'enterrions, mais également donc que nous le conservions lui. Il n’a aucune capacité sur le chrétien né de l’Esprit, sinon nous amener à le confondre avec nous-mêmes, afin que nous ne le chassions pas, contrairement à ce que nous voulons en réalité. Lorsque nous verrons donc ce déphasage, cette petite dérive entre l'aspiration de notre cœur et la vérité de la parole de Dieu, ne la regardons plus comme une accusation de ce que nous ne sommes pas encore, mais bien comme une future victoire de ce que nous serons demain, une victoire de Jésus dans nos vies.

Ne croyez-vous pas qu'un renard dont la patte serait prise dans l'étau des mâchoires d'un piège, n'aurait pas la haine pour ces dures mâchoires métalliques qui lui broieraient sa malheureuse patte ?  Alors pour nous-mêmes, si nous prenons conscience du piège qui nous enserre ou qui enserre nos frères, nos sœurs, nos amis, nos parents, et même nos ennemis, n'aurons-nous pas la haine pour ce piège ? Continuerons-nous donc de confondre le piège et le renard ? Soyons rusés comme l'ennemi est rusé, sachons voir en cela sa part, ce mauvais logiciel qu'il a mis en nous, même si c'est nous qui lui avons donné raison à cause de notre nature charnelle. Nos responsabilités de l’avoir suivi restent entières, et c'est justement cela qui apparente nos âmes, non encore transformées, à l'ennemi de nos âmes. Prenons alors le temps de nous asseoir, de nous mettre longuement devant Dieu, d'en rechercher sa présence par le jeûne si nécessaire, mais de toute évidence, au minimum par la prière.

Pourquoi cela ? Pour commencer de mesurer le chemin que nous aurons à parcourir, mesurer notre chemin de repentance, mais aussi pour nous donner de discerner là où nous bifurquons par rapport à la vérité de Dieu. Souvent nous prendrons conscience dans ces moments de prière, que nous sommes véritablement incapables de changer à l'image même de ce que nous commençons d'entrevoir. Incapable de « faire » mais aussi fréquemment, incapable de « vouloir ». Pourquoi cela ? D'une part souvent par manque d'humilité il est vrai, mais surtout à cause de la tromperie de l'ennemi qui nous aura dupés, nous laissant croire que tel ou tel comportement est pour nous vital, indispensable et nécessaire à notre propre équilibre, à notre propre survie, que nous ne sommes en réalité que des humains, et que telle ou telle attitude est malgré tout bien naturelle. Certes oui, peut-être, car souvent emploiera-t-il même des demi-vérités pour nous convaincre de ne pas faire notre pas.

Nous ne prendrons pas d’exemple précis, laissant à chacun son propre regard sur son propre péché. Il peut aller dans bien des sens, que ce soit dans la sexualité, jusqu’au protectionnisme de ses enfants, qui retire alors à Dieu le moyen de les prendre en main, que ce soit dans le dialogue avec des morts ou que ce soit dans la cupidité qui relève d’une profonde idolâtrie ; l’Esprit est bien disposé mais la chair est faible.

Nous garderons de cette cinquième phase, cette volonté farouche à vouloir recevoir à tout prix toutes les bénédictions de Dieu, sans en laisser un iota à l’ennemi, conservant cette même volonté farouche à ne plus pécher, mais nous repentant devant Dieu et devant les hommes chaque fois que nous le reproduisons. Continuer de nous laisser interpeller par Dieu sur nos réactions en déphasage avec notre entendement de la parole de Dieu.

Phase 6 – L’heureux baptême du feu de Dieu : La purification !



Pourquoi heureux ? Parce que, rien de ce qui nous vient de Dieu ne peut être malheureux, et n’a la possibilité de nous détruire, même si c’est la chose qui peut nous paraître la pire sur l’instant. Ses malédictions même, ne sont pas faites pour nous écraser, mais pour nous faire prendre conscience du bénéfice que nous avons de mener nos vies avec lui. S’il en est donc ainsi de ses malédictions, à combien plus forte raison, le chemin qu’il nous a préparé dans sa volonté, est un chemin heureux et plein d’agréables surprises.

Le Seigneur nous demandera assurément d'accepter de tout perdre, et c’est là qu’intervient l’avantage d’avoir choisi le bon entraîneur. S’il est une chose qu’il est capable de nous donner, c’est bien justement le « vouloir » et le « faire » contre le péché. Il nous demandera certes une violence des plus farouches à recevoir cette bénédiction, mais il sait fort bien qu’à une certaine limite, nous sommes parfaitement incapables de manifester cette réelle dimension lorsqu’il s’agit d’une erreur que nous reproduisons depuis des années sans concevoir la possibilité de nous en séparer. Nous devrons assurément nous en reconnaître incapable en TOUTE HUMILITE, mais acceptant toutefois de vivre, et même de nous réjouir dans la confiance que c’est Dieu qui nous conduira à la victoire et non nous-mêmes. Dans ces moments, qui apparaissent alors à nos yeux comme étant si malheureux, je peux vous assurer que même en plein hiver, la sueur peut couler du front de celui qui est au pied du mur, et qui veut rester honnête. Mais s'il accepte, le Seigneur le rendra vainqueur. C’est à cela que nous devons regarder dans ces circonstances, les yeux fixés sur l’objectif de ne rien laisser à Satan, pas même un iota. De toute évidence, nous ne percevrons pas déjà cette « perte » comme un avantage, mais plutôt comme une brimade volontaire, presque un suicide ; c’est pourquoi dans l’acceptation de cette « perte » seule notre foi intervient, cette confiance que nous plaçons alors en Dieu et non plus en nous.

Je peux vous assurer que dans ce contexte nous n'aurons absolument aucune gloire à tirer de nos nouveaux comportements, au jour où nous aurons été rendus capables d’accomplir ceux-ci. Combien saurons-nous au contraire, que nous n’y sommes absolument pour rien nous-mêmes, et que toute gloire en revient à Dieu en Jésus-Christ ! Ce baptême que nous pouvons appeler « du feu », par comparaison au premier combat d’un soldat en guerre, est celui dont l’apôtre Paul nous parle dans sa lettre à Tite dans (Tite 3-2/5) Car nous étions aussi autrefois insensés, rebelles, abusés, asservis à diverses convoitises et voluptés, vivant dans la malice et dans l'envie, dignes d'être haïs, et nous haïssant l'un l'autre. Mais quand la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour envers les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés; Non par des œuvres de justice que nous eussions faites, mais selon la miséricorde; par le baptême de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit ;// Rien de ce qui nous vient de Dieu, ne peut réellement naître en nous et porter du bon fruit sans cette phase de purification qui fait table rase de la part correspondante de notre âme, construite préalablement dans la chair.

En attendant ce temps, nous terrerons-nous, de peur d'être pris au piège ? Continuerons-nous de justifier un, comportement injuste ? Je parle évidemment de toute tendance injuste que nous commençons de reconnaître.

Non ! Si nous nous voyons perpétrer de nouveau cette tendance à l’erreur, nous continuerons d'en demander pardon au Seigneur d'un cœur repentant, mais aussi à ceux envers qui nous aurons causé des torts, le cas échéant. Si nous n'avons pas toute compréhension envers eux, sans doute ne pourrons-nous pas dénoncer complètement nos fautes, mais nous pourrons au moins toujours faire preuve de vérité et d'ouverture à la conciliation. La victoire sur la tentation viendra dans ces moments-là, parce que nous aurons reconnu au moins devant Dieu notre erreur, mais surtout parce que nous nous serons reconnus incapables de la surmonter par nous-mêmes. Étant donné que nous serons venus à la Croix autant que nous le devions pour reconnaître et demander pardon de notre péché, mais que nous aurons accepté de vivre et même de nous REJOUIR DE VIVRE sans perpétrer ce dit péché, alors ce péché sera déjà presque sous nos pieds.

A l'instant d'avant la victoire, c'est là je  crois la plus grande des difficultés : se réjouir ! Souvent à ce moment également que nous préférerions nous donner la mort nous-mêmes, mais aussi TOUJOURS là que nous arrachons réellement la victoire totale, même si nous devons pour cela nous faire violence et contraindre notre âme à louer Dieu. Beaucoup parlent d’un « sacrifice de louange », lorsqu’ils sont les bras au ciel dans des réunions chrétiennes. Je peux vous assurer pour l’avoir vécu, que le vrai sacrifice de louange ne prend sa réelle dimension de sacrifice qu’au pied du mur du péché, et c’est pour cela que Dieu l’agrée.

Dans l’attente de ce temps bénit de la victoire, nous resterons le plus possible, dans la communion, dans la « Nuée de Dieu », et c’est ainsi qu’un jour, au moment précis de réagir mal, un peu comme nous regardant agir, nous réaliserons alors quel est ce fameux déphasage. Il nous semblera alors un peu comme extérieur à nous cette fois, puisque nous tenant en Dieu et spectateur de nous-mêmes. C’est à cet instant que nous lui dirons au nom de Jésus un grand, NON, comme je l’ordonnai à cet esprit d’hypnose au jour où je me surpris à dialoguer avec lui. La victoire nous sera alors acquise, lui ayant refusé le droit de nous conduire avant de retomber dans l’erreur dans laquelle il allait une fois de plus nous faire entrer, si nous ne nous étions pas tenus dans la présence de Jésus.

Dans ces moments de la victoire, parfois avant, parfois après, Dieu en reste le maître, nous aurons la révélation généralement, du nom de l'esprit impur qui nous incitait, nous poussait à la faute. A ce même instant et toujours selon la volonté de Dieu, mais d’une façon souvent plus précise, nous prendrons également conscience de quel moment de notre vie passée, nous tirions l’image charnelle qui nous conduisait à l’erreur. Qu’il se soit agit d’une référence des plus fondamentales ou non, que cette erreur ait été un lien ou simplement un esprit impur non prédominant, la différence ne sera alors que bien minime, car ils sont de même nature.

De par notre acceptation du péché, comme nous l'avons vu, le lien nous demandera souvent beaucoup plus d'humilité, car nous aura généralement entraînés à des fautes que nous considérerons plus inavouables. Mais en dehors de cela, quand le combat aura été mené selon les règles, chacun aura déjà reçu de Dieu l'autorité suffisante pour ordonner à l'ennemi de se retirer, puisque ce n’est pas la personne qui agit mais Jésus. Chacun se découvrira peut-être alors une sainte violence que Dieu aura mise en lui et qu'il ne se connaissait pas jusqu'alors. Si c’est le cas cette personne découvrira cette violence au travers d'une volonté farouche, une soif de vaincre, presque comme une haine qui montera alors subitement en lui contre cet esprit qui dominait sur lui et qui aussi rapidement fera place à une grande plénitude. Cette violence Dieu veut nous la donner non pas pour que nous nous entredéchirions, ni même pour que nous nous prenions alors pour des surhommes, mais bien pour que nous prenions conscience de notre dimension et de la sienne, afin que notre foi en lui s'accroisse et que nous l'en remerciions.

Alors nous pourrons chanter avec vérité (Apocalypse 1-5/6) : A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soit la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles ! Amen !//

Cette autorité Dieu la donne à chacun de ceux qui reconnaissent Jésus-Christ en tant que fils de Dieu, comme ce fut le cas pour Pierre : (Matthieu 16-16/19) Simon Pierre répondit. Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant.

Jésus reprit la parole et lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: Ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.//

Ce sont sur des « Pierres » de ce genre et dont la violence est dirigée dans ce sens, que Jésus veut bâtir son Eglise, son Corps. Cette violence règne dans l’humilité de travailler à la propre libération de son âme, et non dans la gloire de chasser de grands démons. Jésus est venu nous donner la vie, la vie en abondance, déjà dans notre condition humaine. Celui qui passe réellement par-là, ne regardera plus aux fautes des autres pour les condamner, à savoir s'ils sont tombés ou tombent encore dans des pièges plus grands que ceux dans lesquels il est lui-même tombé. Il prendra au contraire humblement conscience de sa dimension.

Nous retiendrons donc pour cette sixième phase plus miraculeuse qu’humaine, cette capacité de Dieu en Jésus-Christ de nous donner à la fois le « VOULOIR » et le « FAIRE », si nous crions à Lui une fois notre capacité humaine dépassée ; mais que nous acceptions et nous nous fassions la violence de  vivre et NOUS REJOUIR DE VIVRE SANS NOTRE PÉCHÉ, le dénonçant toujours avec autant de détermination, jusqu’au NON à celui-ci, qui apporte la VICTOIRE sur la TENTATION !

Phase 7 : Le retour de la tentation



Non ce n’est pas un roman feuilleton que je vous transcris, mais bien la suite incontournable du cheminement de la naissance de notre âme à la dimension de l’Esprit-Saint en nous. Ce travail peut certes se traduire parfois par une contraction presque miraculeuse de l’ensemble des phases que nous voyons ensemble, et certains n’en verront alors qu’un cheminement de pensées personnelles. C’est pourtant ce miracle, que beaucoup n’auront vécu que quelques fois dans leur vie, sans avoir expérimenté tous les détails comme cela fut mon cas, qui les motivera à rester définitivement attachés à Jésus jusqu’à leur mort, Allez savoir si ce n’était pas parce que j’étais pire que d’autres que le Seigneur me montra point par point tous les détails ?

Il  faut  être  clair cependant,  si nous voulons que le Seigneur puisse rester le gardien de cette part de notre âme réécrite à la dimension de l’Esprit-Saint, et non plus de l’esprit impur comme précédemment, il est nécessaire que de nous-mêmes cette fois-ci, nous ne retournions pas au péché dont nous venons d'être délivrés. Ce sera alors sans que Satan n’ait le droit de nous tirer par un subterfuge ou l'autre, car nous serons alors nés d’une dimension capable de le voir arriver, mais sans que Jésus n’ai plus à manifesté d’autre miracle que celui déjà réinscrit dans notre âme. Le Seigneur ne peut en effet nous défendre que si nous désirons nous-mêmes marcher avec lui, et entièrement de nous-mêmes cette fois-ci.

Nous verrons d'autant plus facilement la tentation arriver, que nous n’aurons pas grillé les étapes et que nous nous serons laissés conduire par Dieu. Deux choses construiront alors une force nouvelle en nous, qui nous surprendront l’une et l’autre. La première, nous l’aurons souvent découverte sitôt la victoire acquise, par la surprenante constatation de réactions gagnantes dans diverses autres parties de notre vie, là où jusqu’alors nous nous en reconnaissions incapables. Un nouvel élan sera alors né de ces constatations, un enthousiasme d’autant plus grand vers Dieu que nous l’aurons vu agir profondément en nous. La seconde, nous la constaterons nous-mêmes par une forme de manque d’intérêt à reproduire l’erreur, comme une certaine indifférence naissante.  Je  ne  vous dis pas que la totalité du péché vous répugnera forcément déjà, mais vous remarquerez un intérêt décroissant de celui-ci au fil des victoires. Il faut en effet rester clair, une guerre ne se remporte pas dès la première victoire, tout comme une montagne ne se déplace pas nécessairement dès la première brouette. Croyez-vous alors qu’après cette première brouette, nous ne pourrons plus jamais retrouver les mêmes tentations pour les mêmes erreurs ? Bien évidemment si, et ce ne sera pas parce que nous n’avons pas été vainqueurs la première fois ! Nous connaissons tous comment une montagne est faite, même si nous ne sommes pas alpinistes. Il y a des plaines, des vallées, des précipices, des ravins, des escarpements, des surplombs, et le sommet parfois en forme d’aiguille. Il est bien évident que si nous travaillions humainement, nous chargerions la première pierre en forme de camembert, la première brouette, à l’endroit même où nous avons l’accès, et c’est bien là l’important de travailler avec Dieu et non pour Dieu. Avant cette première brouette, le Seigneur nous aura fait travailler à construire des ponts de consolation, des viaducs d’enthousiasmes, qui nous permettrons l’accès à l’endroit qui nous est le plus inaccessible, celui-là même qui nous faisait chaque fois tomber dans la reproduction de l’erreur charnelle. Ce sera peut être le sommet, comme ce sera peut-être un surplomb notoire, et c’est pour cela qu’à partir de la première victoire, nous nous prendrons un peu moins les pieds dans les autres pierres en forme de camembert constituant notre montagne, celle d’un péché dans lequel nous retombons le plus facilement. Celui-ci reviendra donc nous titiller un jour ou l’autre, mais nous en serons de plus en plus facilement vainqueur, jusqu’à la dernière victoire, la dernière brouette qui verra notre ancienne montagne se jeter à la mer.

Si nous prenons une fois encore un exemple concret de plusieurs esprits impurs cachés l’un derrière l’autre, nous pourrons dire cette fois la jalousie, cachée par la condamnation, cachée par la colère, cachée par l’hypocrisie. Lorsque nous aurons été vainqueurs des deux premières pierres en forme de camembert, des deux premières brouettes d’hypocrisie et de colère, croyez-vous que la condamnation sera partie ? Pensez-vous que la jalousie sera partie ? Non ! Mais nous les verrons de mieux en mieux arriver, sans dire systématiquement oui à l’erreur. L’hypocrisie aura peut-être été par ailleurs, le premier esprit à régner sur vous par d’autres intermédiaires que celui de la jalousie, mais c’est pourtant une fois celui-ci chassé que la jalousie pourra un jour être mis en évidence par le Seigneur en vous. Nous ne pouvons pas préméditer notre construction psychologique charnelle, c’est pourquoi il y a tant d’intérêts à reconstruire « AVEC » l’Esprit de Dieu.

Le long de ce cheminement, nous comprendrons  alors de mieux en mieux les paroles de l’apôtre Paul dans  (Éphésiens 6-10/12) Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d'ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes.//

C'est cela l'Effet Boomerang, cette nouvelle joie dans les choses simples, comme Dieu nous les donne au travers de sa parole. Cette joie que l'homme ne connaissait pas jusqu'alors et qu'il découvre soudain. Des joies nouvelles qu'il ne peut inventer, et que dés lors Dieu peut lui donner de percevoir. Cet amour nouveau, cette nouvelle paix intérieure, cette nouvelle compréhension même de la parole de Dieu, n'est en réalité qu'une nouvelle petite partie du cœur de Dieu, que lui-même a mis dans le nôtre. C'est aussi pourquoi il ne peut être décrit. A chaque étape une joie nouvelle nous attend. A chaque étape, une pierre de l'ancienne bâtisse, de notre ancienne construction, se trouve ainsi retirée pour être remplacée par deux autres pierres, comme nous l'avons déjà vu précédemment. Celle qui nous ressemble, nous réjouira déjà car nous nous sentirons propre comme nous pouvons l'être après un bon bain ; mais celle qui nous fera découvrir le cœur de Dieu, alors sera non seulement belle et merveilleuse, mais précieuse à nos cœurs comme le sont les pierres de la Nouvelle Jérusalem dont chacun pourra en lire la description dans Apocalypse 21, mais aussi a l'image de ce que nous annonce l'apôtre Paul dans (Ephésiens 3-14/21) C'est pourquoi, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom, afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur; que le Christ habite dans vos cœurs par la foi et que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour, pour être capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et de connaître l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.

Or, à celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons et pensons, à lui la gloire dans l'Église en Christ-Jésus, dans toutes les générations, aux siècles des siècles. Amen.//

Sachons aspirer à la sanctification, à cette nouvelle vie de bonheur, avant que notre péché n'entraîne  la colère de Dieu à notre égard. Sachons aspirer à cette bénédiction pour quitter nos mauvaises voies, car nous n'aurons sinon que nos yeux pour pleurer au jour de sa colère et de notre aveuglement. Alors malgré certains « châtiments » que Dieu aura parfois permis pour nous ouvrir les yeux, comme cela fut mon cas au travers du divorce que je vécus avec Annette, ma première épouse, sachons dire : « Merci Seigneur de ce que tu m'as malgré tout laissé la vie pour me donner l'occasion de me repentir, et accepter de vivre en nouveauté de vie. »

Quel que soit le ou les châtiments que nous ayons pu un jour recevoir, n'oublions jamais que TOUT CONCOURT AU BIEN DE CELUI QUI AIME DIEU. Qu’il habite en Nous ! Et que cette nouvelle Jérusalem est notre cœur !

Nous garderons donc de cette ultime phase, l’image de cette joie équilibrée et vigilante à nous maintenir dans ce bonheur profond, bien différent de celui que nous connaissions avant dans des exaltations charnelles qui n’apportait qu’un vain réconfort éphémère. Nous serons d’autant plus attachés à ce nouveau bonheur, que nous saurons au plus profond de nous-mêmes, qu’il ne vient pas de nous, mais de Dieu en ce nouveau : Nous !

Résumé



Nous allons donc reprendre les principaux points, en rappelant toutefois que rien ne pourra jamais remplacer notre Ami le Saint-Esprit dans notre communion avec Dieu. Comme je le disais au début de ce livre, quand nous arrivons à Christ, ne soyons donc pas trop pressés d'entrer dans cette dimension, avant d'avoir acquis suffisamment d'enseignement et d'expérience. Ne nous lançons pas, pourrions-nous dire, à la chasse aux « démons ». Sachons toujours prendre du temps devant Dieu, car lui-même ne peut jamais être remplacé par quelque connaissance que nous puissions acquérir. Il ne s’agit cependant pas d’une méthode, mais d’une simple mise en garde à une règle nouvelle comme un acquis de connaissance suffisant à renouveler notre âme de la dimension passée de la  nouvelle de l’Esprit. Rien de réellement bon ne peu se construire concrètement en nous, si la repentance à la Croix n’y est pas passée, et que nous n’avons pas été vainqueurs sur la tentation de nos anciennes mauvaises voies. Même à la dernière minute avant le retour de Christ, sachons prendre le temps de rester à l’écoute du Saint-Esprit, sans nous précipiter en agissant comme Caïn, pour présenter à Dieu une âme cultivée selon notre bon raisonnement. N’oublions jamais en effet qu’aussi belle sera la culture, celle-ci conduisit Caïn à devenir meurtrier de son frère Abel, tel que nous le voyons si souvent dans beaucoup de nos assemblées, aussi renouvelées par « l’Esprit » puissent-elles être. Cette préfiguration du mode de travail à accomplir dans notre âme, est un exemple concret que nous avons bien à faire mourir ce qui est né de chair, sans tirer aucune gloire de la bonne culture que nous aurons fait croître, au risque, si non, de devenir meurtriers entre nous. Ce qui nous revient de Dieu comme un Effet Boomerang, en retour du péché dont il nous a rendus victorieux, est la seule dimension qui peut lui être agréable, et qui produira en nous du bon fruit dans un cœur comblé et heureux, jusque dans la vie éternelle.



Phase 1 – L’erreur de notre nature originelle


Reconnaître que nos voies ne sont pas celles de Dieu. Lui en demander la conviction si nécessaire.

Rappel : De cette première phase, nous garderons donc en mémoire le fait que nous devons reconnaître que nos voies ne sont pas celle de Dieu, et qu’en ce qui concerne notre bonne volonté, tout comme pour nos mauvaises voies, nous devons lui demander véritablement la conviction d’erreur charnelle.


Phase 2 – Jésus, Sauveur personnel et Seigneur


Accepter Jésus dans son cœur en tant que son sauveur personnel.

Rechercher la communion avec Dieu en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances.

Accepter Jésus Seigneur, donc à la première place.

Rappel : En ce qui concerne cette deuxième phase, nous garderons donc en mémoire, que seul le fait de placer Jésus en tant que SAUVEUR PERSONNEL ET SEIGNEUR, en tous temps, en tous lieux et en toutes circonstances, fera de nous des vainqueurs. Nous resterons soumis les uns aux autres, mais nous ne perdrons pas de vue que notre autorité personnelle, menée à bon escient avec le Seigneur, fera grandir notre foi et notre âme vers la dimension de Dieu.


Phase 3 – Les Baptêmes


Reconnaître Jésus comme sauveur et Seigneur devant Dieu et devant les hommes, baptême d'eau.

Aspirer au baptême dans le Saint-Esprit, si cela n'est pas déjà fait.

Rappel : Nous garderons en mémoire de cette troisième phase, le fait que si nous avons gardé Jésus en tant que sauveur personnel et Seigneur, notre désir sera tourné à prendre position pour lui dans le BAPTEME D’EAU. Alors, parce que nous voulons en toutes choses le suivre sincèrement, lui ne tardera pas à nous baptiser du SAINT-ESPRIT. S’il nous semble qu’il tarde, sachons éventuellement demander à Dieu la conviction de péché, mais dans le cas où il nous la donne, ne la dédaignons pas. N’oublions jamais que Jésus aura honte de celui qui aura eu honte de lui dans sa génération !


Phase 4 – Vivre dans la Nuée de Dieu


- Aspirer à changer de comportement tout en restant VRAI.

- Vivre dans la Nuée de Dieu, dans sa présence permanente, en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances.

- S'attendre à ce que le Seigneur nous montre la différence entre notre vérité et la sienne.

- Vouloir absolument perdre toute mauvaise attitude, et en demander pardon chaque fois que nous tombons dans une erreur que nous percevons déjà comme telle.


Rappel : Nous garderons de cette quatrième phase, les principales qualités chrétiennes de rester fondamentalement vrais et honnête envers nous-mêmes et envers Dieu, tout en n’acceptant pas de vivre hors de sa Nuée, accomplissant toute situation donnée dans la communion et la présence de Dieu, comparant volontairement dans nos réactions notre déphasage en rapport avec la Parole de Dieu.


Phase 5 – Notre travail de « Jacob » vers « Israël » !


- Tel Jacob avant qu’il ne devienne Israël, vouloir hériter à cent pour cent de la véritable bénédiction de Dieu.

- Ne pas accepter une erreur devant Dieu, ne pas la reconnaître comme justice, ne pas l'enterrer. Si nous ne la voyons toutefois pas comme une perte nécessaire, en demander au Seigneur le « vouloir » et le « faire ».

- S'asseoir et prendre le temps de nous laisser enseigner dans la prière et le jeûne de tous les mauvais agissements à perdre et les pardons à demander, en rapport avec une forme de compréhension de nos réactions en déphasage avec notre entendement de la parole de Dieu.


Rappel : Nous garderons de cette cinquième phase entièrement humaine, cette volonté farouche à vouloir recevoir absolument toutes les bénédictions de Dieu sans en laisser un iota à l’ennemi, conservant cette même détermination contre notre pécher, mais nous repentant devant Dieu et devant les hommes chaque fois que nous le reproduisons. Continuer de nous laisser interpeller par Dieu sur nos réactions en déphasage avec notre entendement de la parole de Dieu.


Phase 6 – L’heureux baptême du feu de Dieu


- Ne pas vivre la culpabilité de quelque déphasage que ce soit, mais vouloir s'en repentir tout en acceptant de vivre dans la JOIE.

- Rester dans l'attente de la pleine révélation de Dieu au sujet de ce qui nous conduit à un déphasage entre nous et la parole de Dieu.

- Etre victorieux de la tentation, en disant NON au péché à l’instant précédent celui-ci.

- Lier et chasser l'esprit impur si le Seigneur nous l'a révélé, nous en délier au nom de Jésus.


Rappel : Nous retiendrons donc pour cette sixième phase plus miraculeuse qu’humaine, cette capacité de Dieu en Jésus-Christ de nous donner à la fois le « VOULOIR » et le « FAIRE », si nous crions à Lui, une fois notre capacité humaine dépassée ; mais que nous acceptions et nous nous fassions la violence de  vivre et NOUS REJOUIR DE VIVRE sans notre péché, le dénonçant toujours avec autant de détermination, jusqu’au NON à celui-ci, qui se trouve être la VICTOIRE sur la TENTATION !


Phase 7 - Le retour de la tentation


- Accepter de supporter les conséquences de nos actes, donc, la Souveraineté de Dieu.

- Ne pas retourner vers le péché, une fois la tentation devenue extérieure et nous paraissant inopportune.


Rappel :  Nous garderons donc de cette ultime phase, l’image de cette joie équilibrée et vigilante à nous maintenir dans ce bonheur profond, bien différent de celui que nous connaissions avant dans des exaltations charnelles qui n’apportait qu’un vain réconfort passager. Ce bonheur nouveau, nous y tiendrons d’autant plus que nous saurons au plus profond de nous-mêmes, qu’il ne vient pas de nous, mais de Dieu en ce nouveau : Nous !


Je le soulignais il y a quelques pages, beaucoup entrent, et sont toujours entrés dans la sanctification, en étant seulement spectateurs de ce résultat, sans en comprendre le réel mécanisme. Je n'ai donc pas récapitulé en numérotant dans un sens précis chacune des démarches contenues dans les différentes phases. L'ordre n'est absolument pas systématique et nous devons toujours laisser la souveraineté à Dieu.

Nous pourrions pour la majeure partie du temps, assimiler ces différents seuils en un seul et unique par phase, où tout se passe souvent en quelques secondes, quelques minutes, quelques heures au maximum.

Il nous faut cependant rester pondérés, certaines incompréhensions très profondes, apportent chez quiconque un combat de plusieurs années pour devenir victorieux. Il ne s’agit pas pour autant d'un esprit plus difficile à chasser qu'un autre, mais d’une erreur dont nous n'avons pas le réel désir, la réelle compréhension de devoir nous en séparer pour notre bien. Nous ne le voulons donc pas avec un réel engagement de notre part, avec VERITE. Nous acceptons en cela que Dieu nous transforme à son image s'il le veut, mais sans notre participation, sans que nous n’ayons à rejeter le péché nous-mêmes.

Il est pourtant fondamental de le vouloir à cent pour cent avec vérité, et non comme une simple acceptation sous réserve, car Dieu n'ira jamais contre notre volonté. C'est bien pour cela qu'il nous faut avoir la compréhension de notre mauvais comportement.

Beaucoup nous disent alors, mais ce n'est pas compliqué de comprendre cela ! Eh, oui ! Après, c'est ce que chacun dit également, mais avant il faut le vivre...

A Dieu en Jésus-Christ soit la Gloire, aux siècles des siècles ! Amen !

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