Pour nous joindre, cliquez
psyfr
Accueil

Contact

La Liberté est en Canaan

L'Effet Boomerang

Toute vie naît de la connaissance

Notre but

La Transition Réussie

La France et Dieu

Le Libérateur d'Israël

Lisez en musique

L'Holodomor, cet holocauste

Science et Foi

Sites amis

Chapitre précédent Accueil du livre Chapitre suivant
Chapitre suivant Haut

L’UKRAINE,

RÉVÉLATIONS SUR NOS DÉMOCRATIES

 CHAPITRE 3


Les deux « logiques » spirituelles : l’esprit sous tutelle, pour dominer l’instinct, ou le Saint-Esprit, pour autogérer la conscience


Au risque de nous répéter quelque peu dans les prochains chapitres, il nous semble important de commencer par nous familiariser avec ce que cet exposé peut apporter de complémentaire à l’enseignement de « l’Église de Christ », au sujet du Saint-Esprit offert par grâce en Jésus-Christ.

Dans cet objectif, nous serons amenés à utiliser des expressions d’origine non spirituelle, que nous nous efforcerons de simplifier le plus possible. En cela nous employons ici le nom commun « logique », plus utilisé dans le langage courant que le mot logiciel, même si celui-ci serait peut-être mieux approprié au descriptif de certaines fonctionnalités de notre cerveau. C’est en effet la complexité de celui-ci qui masque à nos yeux l’impact de ces « logiques » et nous conduit à une interprétation spirituelle souvent incomplète en rapport au Saint-Esprit.  

Le sens dans lequel le mot logique est employé ici, ne représente pas une simple idéologie que nous pouvons rendre cohérente à volonté, comme quelque chose de « logique », car il est utilisé dans le sens d’un concept qui produit une action résultante, relative à un contexte donné et qui fait écho au type de langage utilisé pour sa propre construction.

S’il est un « outil » que les informaticiens connaissent bien, ce sont les langages de conception de toute forme de « logique », car ils sont déterminants pour produire le résultat final escompté.

Les deux logiques dont nous allons parler, sont pour la première, celle dont le « cœur » de l’homo sapiens fut doté dès son implantation sur cette terre par notre Créateur, tandis que la seconde « logique » est celle de nature divine du Saint-Esprit. Celle-ci est accessible au travers de l’œuvre de Jésus à la Croix et vient alors en remplacement de la première dans le « cœur ».

Ces deux logiques ont la même vocation, de maintenir le plus possible l’humain sur le respect de sa vocation génétique, mais étant donné que la première était peu précise, car conçue sur les valeurs de l’amour égocentrique du monde animal auquel elle s’adressait, Dieu lui adjoint une tutelle de recentrage répressif. Dans cette logique, les désirs égocentriques du sujet sont réfrénés par la peur et le désire de faire volontairement la volonté divine est donc totalement absent, face à la nécessité de survie et la peur de la répression. Il en va du contraire dans la seconde « logique » au travers de laquelle l’Amour divin est venu remplacer les désirs réfrénés par la peur. Cette dernière « logique » représente d’ailleurs beaucoup plus qu’une simple logique, puisqu’elle est la Personne du Saint-Esprit, proposée à celui qui désire avancer pleinement avec l’aide de Christ, dans le respect volontaire de sa propre vocation génétique, c'est-à-dire dans le respect de la Parole de Dieu au travers des textes bibliques.

Si l’une ou l’autre de ces logiques est implantée dans le cœur de l’embryon humain, elle lui apporte d’abord une forme intrinsèque de désir de survie à l’état embryonnaire, ce qui produit une initialisation conforme à la logique utilisée dans l’individu. Celle-ci produit ensuite un début de système émotionnel personnalisé dès l’état fœtal, qui se trouve « programmé » vers la période de la naissance, avant de produire un système correcteur de cette base, par l’apprentissage de l’enfance, dont la programmation s’effectue génétiquement à l’adolescence. La personnalisation de la logique dans le cerveau se trouve dès lors représentative, à la fois de la génétique de la personne et conforme à la nature de la logique utilisée pour son initialisation.

La perception sensorielle ressortant de l’une ou l’autre de ces logiques est perçue au travers des neurones environnant le cœur, et peut être différenciée des autres émotions, en particulier pour ce qui est du Saint-Esprit. Si la personne concernée sait discerner et faire confiance à la logique logée dans son « cœur », elle se trouve ainsi influencée émotionnellement à sélectionner la programmation la mieux appropriée dans son cerveau, pour produire l’action correspondante à la logique contenue dans son « cœur », en accord avec ses propres analyses de la situation rencontré.

C’est ainsi que le système émotionnel de Jésus, ayant été initialisé dans la logique divine et non dans la logique animale avec tutelle, lui conféra la capacité d’accomplir la loi divine jusqu’à mourir sur la Croix par obéissance à Dieu notre Père, notre Créateur. Cela fait de Lui le « Fils de Dieu », car son système émotionnel avait été entièrement conçu à partir de la logique divine du Saint-Esprit. C’est la raison pour laquelle, depuis la première Pentecôte, il peut doter de cette « logique », le « cœur » de toute personne, qui lui en fait la demande, si celle-ci est motivée à le suivre en toute intégrité personnelle.

Tout humain, autre que Jésus, fut et reste initialisé par la logique égocentrique animale, issue de l’homo sapiens et même lorsque Jésus dote du Saint-Esprit, le « cœur » d’un humain, ce dernier reste confronté à l’utilisation des données programmées sous l’ancienne logique dans son cerveau. Si dans la vie courante, chacun veut obtenir une action d’apparence divine, il est ainsi appelé à utiliser ce que la bible appelle la maîtrise de soi, plus connue aujourd’hui sous le nom de QE (quotient émotionnel). C’est de cette façon que chacun peut dominer ses émotions pour sélectionner et corriger au mieux les programmations en place dans son cerveau, indispensables à toute forme d’action, même le langage. Chacun peut alors obtenir rapidement une équivalence d’action plus ou moins juste et plus ou moins réussie, à partir de l’image de Jésus qu’il a reçue par l’apprentissage de l’enfance, accentuée par l’influence du Saint-Esprit, ressenti extérieurement dans la logique sous tutelle ou intérieurement depuis son « cœur », s’il est baptisé du Saint-Esprit.

Si dans certaines circonstances, le résultat obtenu peut ainsi devenir une équivalence presque parfaite en rapport à la nature divine, il n’est pas produit par un système émotionnel identique à celui de Jésus, alors que sa promesse est de nous rendre semblables à Lui, de « cœur » et d’esprit, selon hébreux 10-16.

C’est pourquoi, même si la première étape appelée le baptême du Saint-Esprit est fondamentalement importante, c’est la programmation accomplie dans notre cerveau par la logique initiale de nature charnelle, que notre Créateur veut réécrire dans la nature divine, pour nous rendre semblables à lui. Il ne veut plus seulement éduquer l’ancienne logique, comme aux temps de l’Ancien Testament, pas plus que laisser le Saint-Esprit corriger la programmation individuelle ancienne, par une meilleure utilisation du quotient émotionnel, alors que cette programmation est dépourvue d’Amour divin.

Si la première étape, du baptême du Saint-Esprit, reste indispensable, elle ne constitue qu’une étape et non une finalité devant Dieu, comme nous l’avons déjà évoqué dans le chapitre précédent. C’est aussi pourquoi, après nous avoir baptisés du Saint-Esprit, Jésus ne nous demande pas l’impossible, mais que nous apprenions à Lui faire confiance à nous laisser conduire journellement dans les diverses étapes qu’il place devant nous. Jésus agit afin qu’un jour nous Lui laissions l’opportunité volontaire de reprogrammer, chaque jour un peu plus nos capacités d’action dans notre cerveau. Le temps et la persévérance, pour parvenir au bon résultat, ne seront certes pas les mêmes, si nous adaptons simplement notre logique ancienne à sa parole, dans la présomption de savoir, ou si nous allons jusqu’à ouvrir à Jésus les droits à cette réécriture, en redevenant comme de petits enfants. Le résultat ne sera pas non plus le même, car la meilleure adaptation possible ne change en rien la « nature initiale », alors que la réécriture de la part concernée du cerveau de l’intéressé, lui apporte une capacité d’action de nature divine, qu’il ne doit donc plus « DOMINER ». Son cerveau n’est alors plus contraint de produire une équivalence d’action en rapport au Saint-Esprit dans son « cœur » et c’est là l’intérêt de se confier totalement en Christ.

Jésus est venu accomplir la Loi divine pour nous libérer de l’ensemble « logique initiale / tuteur répressif », et c’est pourquoi nous devons vouloir faire mourir le plus possible de ces programmations de nature animale initiale, au profit de celles réécrites dans la nature divine, si nous désirons réellement pouvoir faire la volonté de Dieu en parfaite conformité avec notre conscience.

La spiritualité n’est pas une question religieuse, car c’est elle qui construit les bases mentales de chacun. C’est pourquoi il est fondamental de regarder notre logique initiale sous tutelle à sa juste valeur spirituelle, même si cette spiritualité est d’une nature inférieure à celle du Saint-Esprit.  

Celui qui se refuse de regarder la spiritualité de sa logique charnelle est amené à lutter contre sa propre chair, son propre système émotionnel qu’il appelle « moi ». Il tente alors de se faire violence pour dominer au mieux, les incitations de ses peurs ou convoitises, programmées dans le langage de son ancienne logique, même s’il ne sait pas le discerner. A son insu, son cerveau prend facilement l’habitude d’une correction un peu stéréotypée, ce qui lui donne une impression de liberté de pratiquer ce qu’il croit être la parole de Dieu, même si parfois ce stéréotype le conduit à combattre la volonté divine, par manque de discernement entre deux situations données.

Si au contraire, cette personne regarde cette logique charnelle, comme étant une mauvaise spiritualité, dont elle reste responsable du bon emploi, elle peut dans un premier temps, apprendre à dominer ce que celle-ci a construit en elle, afin de ne pas ouvrir les droits répressifs au tuteur placé sur cette logique.

Durant cette première étape, qu’il s’agisse du couple homme/femme ou du couple église/société, chacun est dans un mode de fonctionnement similaire l’un à l’autre. Cette similarité de fonctionnement apporte alors le meilleur résultat possible, depuis l’ancienne programmation corrigée au mieux par le quotient émotionnel, avant que Dieu ne conduise ce couple à un mode de fonctionnement complémentaire. Dans cette nouvelle étape chacun est utilisé dans la vocation qui correspond le mieux à sa génétique, afin que ce couple puisse obtenir une obéissance à Dieu, au moins similaire à ce qu’ils auraient obtenus précédemment, mais reprogrammés le plus possible dans la nature divine.

Dans ce second temps, que Dieu sait apporter dans la vie de tout couple qui est couvert par l’œuvre de Christ à la Croix et dont les deux sont consacrés à Christ, le mieux structuré spirituellement est alors maintenu dans son mode de fonctionnement initial. Il reste de ce fait, dans la recherche à faire premièrement la volonté divine, en tentant d’y ajouter le plus d’amour possible, tandis que le second est utilisé dans le mode inverse. Il est alors appelé à prioriser l’amour, tout en recherchant le respect de la volonté divine, sans plus dominer les anciennes programmations de son cerveau par son quotient émotionnel. Ce nouveau mode de fonctionnement mène alors celui-ci à devoir prendre conscience des confusions dans lesquelles le conduisent les programmations écrites dans l’amour égocentrique dans son cerveau, contrairement à ses désirs d’un résultat dans l’Amour divin.

Le soutien du premier, sans concession avec la parole de Dieu, devient alors prépondérant pour participer à sa prise de conscience des mauvaises programmations auxquelles ses analyses donnent raison injustement, mais c’est cependant la communion avec le Saint-Esprit qui oriente alors celui-ci vers la synthèse de ses erreurs, raison pour laquelle il est fondamental qu’il soit lui-même baptisé du Saint-Esprit. Dans le cheminement de cette prise de conscience, face à sa tentation au péché et avant de produire l’erreur, c’est par son refus à utiliser l’ancienne action programmée en lui, qu’un jour il ouvre à Christ dans les cieux, la capacité de réécrire l’élément programmé de son cerveau. Il faut pour cela qu’il soit resté en tout temps et en toutes circonstances dans la présence du Saint-Esprit, afin de faire appel à Jésus au bon moment, pour placer en lui le comportement adéquat en rapport à la situation rencontrée, reconnaissant par là qu’il ne la connait pas dans sa véritable NATURE divine.

C’est dans cette nouvelle phase que l’humanité est entrée, que ce soit au niveau individuel ou collectif et c’est pourquoi nous sommes aujourd’hui témoins de tant et tant de bouleversements de par le monde, car l’avancée vers la découverte de l’Amour divin, en est la cause, étant donné que Satan n’y a pas accès.

Depuis Jésus, le Saint-Esprit dans notre « cœur » est en effet confronté journellement au désert d’Amour divin dans les éléments donneurs d’ordre de toute forme d’action dans notre cerveau. C’est aussi pourquoi la Personne du Saint-Esprit est beaucoup plus qu’une simple logique, car selon l’orientation divine dans laquelle la personne se trouve à un instant donné, Il sait l’influencer vers la correction de la mauvaise programmation, (selon la première phase que nous venons de voir) ou la conduire dans l’unique motivation d’Amour (si cette personne est entrée dans la seconde phase).

Haut

Ce n’est pas par hasard, si nous devons apprendre à agir par amour avant que Jésus ne puisse accomplir ce qu’il désire reprogrammer en nous, car après cette réécriture, le bon emploi du Saint-Esprit est contraire au bon emploi de la logique sous tutelle. Si Dieu ne nous enseignait pas à agir par amour, vers son Amour, nous utiliserions notre quotient émotionnel pour dominer ce que Jésus aurait reprogrammé dans la nature divine et ce serait là une abomination aux yeux de Dieu. Après cette réécriture, si le quotient émotionnel de la personne reste utile pour faire varier l’intensité de l’action selon les circonstances, il demeure dans le seul registre dont la Paix divine est le moteur, et duquel ont disparu les peurs. C’est pourquoi Jésus dit « Je vous laisse ma Paix » car cette Paix surpasse toute intelligence.

Nombreux sont ceux qui confondent l’idéologie chrétienne et l’œuvre de Dieu. D’une idéologie ressort une philosophie à laquelle tous adhèrent religieusement de la même façon, pour obtenir un consensus sociétal conforme à l’idéologie de base, par domination de leur système émotionnel. A son opposé, l’œuvre de Dieu en Jésus-Christ, est là pour apporter à l’humain une spiritualité de Nature divine, afin qu’il puisse agir par Amour de son prochain, tout en restant dans un total respect de la Loi divine, afin de le conduire vers l’épanouissement de sa génétique en toute vérité.

Depuis Adam et Ève, nous sommes dans un basculement d’une logique à l’autre et chaque étape apporte une inconnue nouvelle, non perçue jusqu’alors.

Ce sont donc ces différentes étapes qui divisent les plus désireux d’accomplir la volonté divine, car elles soulèvent à chaque fois leur lot d’inconnues, comme le fut la mort de Jésus à la Croix, qui ouvrit la porte au Nouveau Testament et l’incompréhension du plus grand nombre.

Il en va de même dans la vie de chacun, car nous naissons à l’image spirituelle d’Adam et Ève et devons aspirer à une reconstruction spirituelle à l’image de Christ. Chaque étape nous impose alors de rester confiants dans les objectifs de Dieu, pour pouvoir travailler individuellement et collectivement à ce que Jésus prépare, car nous ne sommes pas encore aujourd’hui au septième jour, durant lequel l’Éternel Dieu se reposera, mais seulement dans la nuit qui précède l’aube de ce jour nouveau.

L’objectif final de l’Éternel Dieu en Jésus-Christ est de constituer sur terre un royaume de « sacrificateurs », dans lequel tout humain sera doté du Saint-Esprit dès sa procréation et utilisera sa propre génétique à bon escient, dans un épanouissement personnel qui servira Dieu notre Père et Créateur. Si cet objectif n’est pas nouveau, l’étape que l’humanité vient de franchir, au travers de la seconde guerre mondiale et la restauration d’Israël, a ouvert la porte à l’obéissance à Dieu, non plus par domination de notre système émotionnel ancien, mais uniquement par amour, afin de recevoir son Amour en lieu et place de la programmation ancienne dans notre cerveau.

L’Amour divin ne peut s’obtenir sur d’autres règles que celles de la loi divine donnée par Dieu à Moïse et c’est là la source de tous nos conflits actuels, dans lesquels nombreux sont ceux qui confondent cet Amour avec leur amour seulement humaniste. Si cet amour humaniste est déjà un énorme plus, sur le plan sociétal, il est totalement insuffisant pour que tout humain puisse être doté du Saint-Esprit dès sa procréation, puisqu’il est fondé sur des valeurs humaines, desquelles on a remplacé les exigences du respect génétique, par la tolérance au non-respect pour pouvoir le dire semblable à l’Amour divin.

Avant que l’humain soit doté du Saint-Esprit dès sa procréation, il faut donc que Satan ait été projeté sur terre, pour tenter de faire régner la Loi divine, comme en son nom, par la violence et le mensonge, puis qu’il soit vaincu par ce que Dieu appelle « l’Église » et que nous appelons aujourd’hui les « démocraties chrétiennes », travaillant à l’obtention de cet Amour divin, déjà au niveau individuel.

Si une part de ceux qui peuplent aujourd’hui nos démocraties, sont appelés sur la durée de leur vie, à franchir le plus d’étapes possibles de cette progression spirituelle dans l’amour, vers l’Amour divin, d’autres sont divinement maintenus sur la domination de leur système émotionnel ancien, car géré au plus proche de cet Amour divin, pour apporter aux premiers cités, le support indispensable à cet Amour. Les premiers nommés forment « la société » et les seconds « l’église ». Ils forment à eux deux « l’Église », à la façon dont l’homme et la femme forment le couple et sont un devant Dieu.

C’est là le principal sujet conflictuel de nos démocraties, car si Jésus a dit que c’est à l’amour que nous manifesterons les uns envers les autres, que l’on nous reconnaitra, nous restons centrés sur la vocation individuelle de nos spécificités, utilisées préalablement par similarité, plutôt qu’à mettre à profit ces mêmes spécificités dans une parfaite complémentarité vers la découverte de l’Amour divin.

C’est pourquoi maintenant que nous avons mis en évidence le travail à accomplir pour atteindre l’objectif divin, nous allons pouvoir reprendre depuis les premiers balbutiements de cette humanité, à laquelle nous appartenons tous.



Haut