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CHAPITRE 1


Depuis la logique sous tutelle, pour gérer l’instinct, jusqu’à la logique divine, pour gérer la conscience.


2 – L’Éternel Dieu travaille à libérer l’humanité de sa servitude spirituelle


Pour que chacun puisse s’investir au mieux vers l’accomplissement que Dieu prépare pour l’ensemble de l’humanité, nous devons regarder d’où nous venons et quel fut le cheminement spirituel de cette humanité. Il est en effet important de prendre conscience de sa propre spiritualité en rapport aux jours que nous vivons, pour ne pas avoir lutté contre la servitude de ce tuteur menteur toute notre vie et le suivre aveuglément durant sa projection sur terre. C’est parce que nous ne regardons généralement pas à l’ensemble de « l’Église », que sont nos démocraties chrétiennes, qu’il est facile de confondre un mode de fonctionnement par domination de son système émotionnel, avec celui par domination de l’humain, comme Satan était appelé à le faire. Celui qui est utilisé par Dieu comme l’église, pour apporter la bonne image encore incomplète de la volonté divine à celui qui lui est complémentaire devant Dieu, comme l’est la société en général, risque fort de se faire piéger par cette confusion.

En Jésus-Christ l’Éternel Dieu n’est surtout pas contre celui qu’il appelle à gérer son système émotionnel par domination, tant que l’intéressé tente d’y apporter l’amour d’autrui et non la condamnation de ses semblables. C’est même lui qui l’installe en premier, comme une lumière à suivre, car si ce mode de fonctionnement est appelé à disparaitre de l’humain, le respect des bases qu’il apporte ne disparaitra surtout pas, puisqu’elles sont le fondement sans lequel l’Amour de Dieu ne pourrait exister.

Si ce mode de fonctionnement peut apporter le respect des règles, il ne peut apporter le réel Amour divin. En Jésus-Christ Dieu soutient donc contre vents et marées celui qu’il appelle à fonctionner ainsi, afin de servir aux autres de soutient vers les bonnes valeurs sur lesquelles il veut apporter Son Amour. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il en va également de même de la société que Jésus soutient dans la recherche de cet Amour, car même s’il n’est pas toujours d’accord sur ses erreurs, son objectif est d’apporter à l’humain la liberté de pouvoir agir par Amour sur le parfait respect des règles qu’il a placé dans sa génétique, à son image.

Si les risques de pièges se trouvent multipliés dans les régimes totalitaires, par l’idolâtrie de leurs dirigeants, s’en croire protégés dans nos démocraties chrétiennes serait donc faire abstraction de ses propres faiblesses. Chacun possède en cela l’image de Moïse qui frappa le rocher en Nombres 20, contrairement à ce que Dieu lui avait dit de lui ordonner en son nom de faire sortir l’eau. Si Dieu se servit du rocher et non d’un humain, pour mettre en évidence le mode de fonctionnement de Moïse, qui allait l’empêcher d’entrer en Canaan, la terre sainte, ce n’est pas pour autant que nous ne devons pas en tenir compte aujourd’hui en Jésus-Christ.

Les faiblesses de nos démocraties se trouvent tout autant dans la présomption de liberté du plus grand nombre, au détriment parfois du respect de notre génétique, que dans la condamnation de celui qui lui est complémentaire, bien que faisant partie des « élus » déjà rachetés par Christ dans les cieux. Le problème qui se pose alors est de savoir discerner les erreurs de chacun, sans condamner personne, car Jésus couvre l’incompréhension de chacun durant le temps nécessaire pour lui permettre de se repentir. Jésus est certes venu nous rendre « Libres », mais seulement dans la liberté de pouvoir nous repentir de nos erreurs et ne plus pécher.

Aujourd’hui cette volonté divine est encore voilée au plus grand nombre et peut-être même à chacun, car faire la volonté divine ne représente pas une astreinte à des règles drastiques, comme certains le considèrent, pas plus que dans un libéralisme effréné. La réelle liberté que Jésus est venu proposer à tout humain est d’être capable de vivre dans l’abondance du cœur en toute intégrité et respect de la Parole de Dieu, sans faire de l’interprétation de ce respect, une règle immuable imposée à chacun, qui correspond à l’intégrisme et à terme au totalitarisme.

Nous devons ainsi nous en tenir à ce que la Bible a été donnée pour nous guider vers la compréhension de notre spiritualité et cela commence à partir du moment où Dieu appela l’humain : « homme », alors que nous ne sommes tous que dans l’apprentissage à devenir de vrais humains selon Dieu.

C’est en effet après que Dieu ait commencé de se révéler à l’humain, tant par des situations surnaturelles à ses yeux, qu’au travers de sa conscience, qu’Il le tint pour responsable de ne pas rester fidèle à ses préceptes.

L’accès à la conscience n’est pas le fait de devenir « conscient » d’une attitude ou d’un comportement à adopter au travers d’un quelconque apprentissage, mais bien l’ouverture à une capacité de comparaison intuitive, entre nos données génétiques et les analyses que nous appelons « examen de conscience ».

Les écrits bibliques ne nous relatent que très succinctement les millénaires précédents l’ouverture à cette conscience, durant lesquels l’homme n’existait que sous l’appellation d’homo sapiens, dans sa nature strictement charnelle, pour ne pas employer le terme offensant d’animal. Ce terme ne serait certes pas complètement faux, mais pas non plus des plus justes, car bien que de nature animale, l’homo sapiens se trouvait déjà dans une dimension dans laquelle aucun animal aujourd’hui ne lui serait réellement comparable.

Dans beaucoup de région du monde, il y a six mille ans, celui que nous appelons « homo sapiens », pour le différencier de nous, était déjà intellectuellement capable de se construire des outils, des armes, ainsi que des sites de vie structurés et régis par des sociétés très hiérarchisées. Les congénères d’Adam et Ève pratiquaient d’ailleurs l’élevage et la culture des plantes dans de nombreuses régions du monde. La logique sous tutelle dont tous étaient dotés, avait ainsi permis d’obtenir la progression que l’on connait, puisque vers cette période, nombreux étaient les peuples qui avaient déjà commencé à extraire certains métaux comme le cuivre et avaient donc dépassé depuis longtemps le stade de chasseur cueilleur du néolithique. À cette époque, l’homo sapiens était beaucoup plus avancé intellectuellement et psychologiquement que ne peut l’être tout animal aujourd’hui, bien que restant alors dans des structures de sociétés et de conflits pouvant paraitre basiques aujourd’hui.

L’homme de Neandertal, qui avait lui-même dépassé le stade de chasseur cueilleur, avait déjà disparu depuis environ vingt-cinq-mille ans, à la période d’Adam et Ève. L’homo sapiens, qui lui fut en parti contemporain, existait sur terre depuis au moins soixante-cinq à soixante-dix-mille ans, selon certains paléoanthropologues, alors que d’autres situent sa présence à environ deux-cent-mille ans avant cette période, voir beaucoup plus.

Durant tout ce temps, d’environ soixante-cinq-mille ans au minimum, cet homo sapiens étaient ainsi resté très utilement géré au travers de ses seuls instincts que la logique spirituelle de nature animale était capable de lui apporter et dont la tutelle répressive était assurée par Lucifer.

Tout comme la conscience n’est pas ce dont nous pouvons apprendre à devenir conscients, les instincts ne représentent pas les seules réactions « instinctives ». Ils sont ce qui conduit l’intéressé vers une action, qu’elle soit instinctive ou réfléchie, sans qu’il lui soit possible d’en percevoir la comparaison directe avec sa génétique. Que ce soit par anticipation de l’acte ou rétrospectivement, seul son apprentissage peut ainsi conduire son quotient émotionnel vers une correction préalable de l’acte envisagé ou lui apporter un apprentissage complémentaire en vue d’un acte ultérieur, assimilé par lui comme semblable.

Chacun sait aujourd’hui, que Dieu a placé dans la génétique de chaque être vivant, un comportement inné, spécifique à sa race, assimilable à « son bien, et son mal », que l’on appel instincts. Ce comportement inné, est répétitif presque à l’infini, ce qui permet de retrouver aujourd’hui des races aux caractéristiques identiques depuis plusieurs millions d’années, toujours gérées par les mêmes instincts initiaux.

En plus de ces races souvent basiques, nous retrouvons des races toujours pourvues d’instincts de base, mais auxquelles s’ajoute une structure mentale permettant un respect plus ou moins correcte des règles apprises, leur permettant une plus grande adaptabilité à différents contextes de vie.

C’est dans ce type de catégorie animale que l’homo sapiens fut introduit sur terre par notre Créateur, avec une structure cérébrale capable de recevoir une logique, sur les valeurs de laquelle allait pouvoir se créer un système émotionnel individualisé. La duplication personnalisée de cette logique, selon la génétique du sujet, allait ainsi lui procurer une capacité d’actions et de réflexion en conformité avec cette logique, quel que soit son contexte de vie.

Nous retrouvons des structures assez semblables, chez les animaux domesticables, mais bien que doués de certaines capacités de comparaison plus que d’autres espèces, ils restent toutefois limités dans leurs analyses qui nécessitent sur eux un dressage parfois doux, parfois plus rugueux, comme l’homme sait le faire pour les utiliser. Nous pourrions dire qu’ils ont un début d’aptitude à corriger les données contenues dans leurs instincts, sans pour autant pouvoir déroger à la conformité de leur génétique, contrairement à la synthèse que l’humain d’hier et d’aujourd’hui peut faire, à partir de son système émotionnel.

Les analyses de l’humain lui permettent en effet de pouvoir évaluer l’intérêt apparent d’utiliser son adaptabilité à respecter ou à se détourner des préceptes écrits dans ses gènes par son Créateur, ce qui n’est pas forcément le cas chez les animaux.

L’emploi par l’humain de la personnalisation de cette logique dans son cerveau, peuvent ainsi le conduire à assimiler deux situations comme étant semblables et l’influencer vers des actions situées hors de la bonne gestion de sa génétique, prenant alors le nom de « péchés ». Le tuteur répressif placé par Dieu sur cette logique de dressage charnel, possède alors un droit punitif plus ou moins sévère, non pas selon son bon vouloir, car Dieu est maître des limites à lui accorder, mais en partie toutefois, tant qu’il se tient à l’intérieur de ces limites.

Comme nous l’avons dit dans le paragraphe précédent, si l’humain peut être doté de deux logiques différentes, elles sont toutes deux appelées à le maintenir sur le respect de sa génétique, même si la logique sous tutelle est basée sur les valeurs de l’amour égocentrique, alors que le Saint-Esprit a pour référence l’Amour divin pour son prochain. Si leur influence préalable à tout acte est donc de nature différente, celle qui revêtait l’homo sapiens, pour conduire ses instincts, n’avait pas à l’alerté sur ses écarts de comportements en rapport à la volonté divine dans sa génétique, vu qu’il n’allait pas pouvoir en tenir compte dans la juste valeur de correction. Au lieu de remonter vers l’interpellation des analyses dans le cerveau de l’intéressé, les rétro informations de ses erreurs allaient par contre remonter à ce tuteur, qui allait alors avoir des droits de répressions, en cas de mauvais emploi de son système émotionnel, le conduisant à de mauvaises actions. Les peurs d’une nouvelle répression liées à de mauvaises expériences passées et l’apprentissage qui en découlait, étaient donc seuls à guider ses analyses vers le respect de sa génétique, comme il en est pour nous aujourd’hui, sans la logique du Saint-Esprit.

Contrairement à cette logique sous tutelle, le Saint-Esprit apporte aux analyses de l’intéressé, soit une valeur corrective depuis son « cœur », en ce qui concerne le choix préalable à ses actes, soit une rétro information des confusions entre son bien et celui de Dieu, lui permettant un réel examen de conscience, antérieurement à ses actes. Si ce que nous appelons donc examen de « conscience » existe dans les deux logiques aujourd’hui, elles ne se rapportent pas aux mêmes données cérébrales. La première logique ne tient compte que de ce qu’elle estime avoir fait mal en fonction du seul apprentissage de l’intéressé, comparé à ses capacités d’actions programmées, alors que les analyses de celui qui est doté du Saint-Esprit, tiennent compte des mêmes données, auxquelles s’ajoute éventuellement la perception des confusions entre la Vérité divine et ses propres vérités, dont la logique contenue dans son « cœur » peut l’informer. C’est là une différence tout aussi fondamentale que la différence entre l’amour égocentrique et l’Amour divin, car si nos vérités sont liées à notre apprentissage et tout ce qui s’y rapporte, elles sont également liées à nos capacités d’actions programmées dans la nature charnelle.

Si notre quotient émotionnel est là pour en corriger la programmation, cela ne veut pas dire que celui qui a reçu le Saint-Esprit percevra la bonne valeur de correction et c’est pourquoi Jésus couvre tout péché par grâce en vue de lui apporter la bonne compréhension pour éviter à ses analyses, de faire taire les informations provenant du Saint-Esprit depuis son « cœur ». C’est en cela qu’il est si important d’apprendre à rester à l’écoute du Saint-Esprit en tout temps en tout lieu et en toute circonstance, pour différencier au mieux, les émotions liées au Saint-Esprit dans le « cœur », de celles se rapportant à tout l’ensemble de notre système émotionnel, perçues également depuis le cœur. Le Saint-Esprit peut alors devenir notre parfait Ami et nous conduire dans un respect croissant de la volonté divine, vers la vocation que Dieu souhaite pour nous.

Durant toute la longue période précédant Adam et Ève appelée « l’innocence », relatée bibliquement par quelques paroles qui en démontrent bien l’existence, l’homo sapiens ne pouvait bénéficier en aucune façon de toutes ces informations et rétro informations comparatives. Le fait que l’Éternel Dieu ait donc interdit cette connaissance spécifique de la conscience à Adam et Ève, était entièrement lié à cette logique, qui ne pouvait leur apporter qu’un simple apprentissage des règles liées à la conscience, et non toutes ces informations comparatives leur permettant d’orienter leur bien, sur celui de Dieu.

La rébellion de Lucifer prit ainsi l’humanité en otage au travers de la tentation dans laquelle il entraina lui-même Adam et Ève, afin de ne pas être mis à l’écart du droit répressif sur eux. Il les dupa en tentant de leur faire maîtriser cette conscience au moyen d’une logique écrite dans un langage égocentrique, non conforme à la conscience et dépourvue de plus des fonctionnalités indispensables à sa bonne gestion. L'humain à peine éclos se laissa entrainer par sa convoitise à devenir supérieur au travers de cette nouvelle « connaissance » et alors que dans les balbutiements de sa prise de conscience du bien et du mal, Dieu l’en avait protégé par interdit, l’humanité devint rebelle à son Créateur. Elle suivit ainsi ce tuteur devenu Satan, le menteur répressif, ce qui la plaça sous l’appartenance de celui qui était voué à disparaitre, contrairement à l’humain qui était appelé à la vie éternelle, au travers de sa progression vers un mode de fonctionnement dans l’Amour divin.

L’absence des fonctionnalités indispensable à la bonne autogestion par l’humain de sa conscience, est peut-être là où se loge d’ailleurs le plus grand esclavage imposé par Satan sur l’humanité. Dans ses bonnes volontés, chacun tente en effet d’utiliser au mieux ce dont il dispose comme moyen d’action à sa disposition et qu’il apprend par ailleurs à connaitre intellectuellement de la conscience durant l’enfance. Ses bonnes volontés à rechercher l’Amour divin, au travers de ses analyses basées quant-à-elles sur ses seules capacités d’actions programmées dans l’amour égocentrique, comparées à son apprentissage, le conduisent facilement à une synthèse contraire à la volonté divine, sans qu’il puisse prendre réellement conscience des raisons de ses erreurs. S’il entre alors dans un examen de conscience, celui-ci compare le seul apprentissage auquel il a donné raison et l’énergie qu’il met à en corriger la programmation au travers de son quotient émotionnel, mais ne lui apporte pas la clé de ses confusions avec la volonté divine.

Étant donné qu’il ne peut pas recevoir ces informations depuis son « cœur », tant qu’il ne possède pas la « logique » adéquate du Saint-Esprit, soit il culpabilise de ses mauvais résultats, soit il se bat contre les commandements de Dieu, ou les impose aux autres à sa façon. Il se place alors en victime de Dieu et de ceux qui le suivent, jusqu’à les rendre l’un et l’autre responsables de ses difficultés, malgré ses persévérances et ses bonnes volontés.

La désobéissance d’Adam et Ève, plaça effectivement l’humanité dans l’appartenance à ce tuteur, dont elle doit maintenant sortir, et doit pour cela vouloir utiliser son libre arbitre à prendre en charge ce que ce tuteur devant Dieu, était appelé à apporter de répressif sur l’homo sapiens. C’est pourquoi la nécessité d’une réconciliation avec notre Créateur est indispensable, pour qu’en Jésus-Christ il puisse premièrement initialiser notre cœur de Sa logique divine. Il en est ainsi en Jésus-Christ, parce qu’il fut le seul à pouvoir accomplir la loi donnée par Dieu à Moïse et qu’aucun amour ne peut être agréable à Dieu sur d’autres valeur que cette Loi.

Si au travers de ce baptême du Saint-Esprit, Jésus nous rend donc libre de la tutelle de Satan, ce n’est pas pour abolir la Loi donnée par Dieu à Moïse, mais pour couvrir notre péché originel. Ce péché originel n’est alors plus le péché que nous venons de décrire comme étant celui qui nous conduit hors du respect de notre génétique, mais celui qui reste obligatoirement présent dans les éléments programmés de notre cerveau, pour nous permettre d’agir. Ce sont les programmations dans le langage de l’amour égocentrique, liées à nos émotions générées avant notre naissance, qui nous maintiennent, non plus sous cette tutelle spirituelle, mais dans le même mode de fonctionnement que précédemment.

En raison de notre incapacité à en réécrire la programmation de l’action résultante, même si celle-ci a été influencée par la présence du Saint-Esprit durant l’enfance, comme toute autre influence elle se trouve englobée dans la construction de la nature originelle. L’influence de cette programmation devient alors presque parfaite et donc liée à un quotient émotionnel pratiquement nul, mais ne peut cependant se substituer à la gestion par domination.

Lorsque Jésus initialise notre « cœur » de sa logique divine du Saint-Esprit, s’il couvre ainsi les péchés dont nous nous repentons pour avoir été hors de la Parole de Dieu, il couvre également toutes ces formes de péché originel, car liés à l’appartenance de Satan et dépourvu du réel Amour divin pour produire toute forme d’action. Si nous gardons alors la foi en Lui, là où nous péchions par défaut cela nous permet de surmonter nos peurs à suivre l’Esprit de Dieu grâce à la paix que procure le Saint-Esprit sur notre quotient émotionnel et là où nous péchions par excès de présomptions, la présence divine provenant du même Saint-Esprit, permet d’appliquer la bonne correction à la mauvaise programmation. Dans un cas comme dans l’autre, si nous restons à l’écoute du Saint-Esprit, dans la repentance de nos propres erreurs, l’acte résultant devient plus proche de l’Amour divin.

C’est là le premier temps que nous avons décrit dans le paragraphe précédent, durant lequel il reste indispensable de dominer au mieux la programmation non conforme à l’Amour divin dans notre cerveau, afin de produire une action au plus proche de la nature divine.

Dans ce que nous avons appelé le second temps que Dieu sait apporter à chacun, en Jésus-Christ, notre Créateur veut réécrire la part qui est restée programmée dans le langage de l’ancienne logique, comme il est écrit dans Hébreu 10-16. Cette réécriture signe alors la mort progressive de cette ancienne logique dans notre cerveau, et Dieu ne se « souvient » plus de notre « péché originel ».

Afin de ne pas compliquer davantage ce qui l’est déjà, nous n’approfondirons pas plus pour l’instant, ce que nous avons déjà dit dans le premier paragraphe à ce sujet.

Le principal à retenir pour comprendre l’utilité de cette nouvelle phase d’apprentissage que l’Éternel Dieu place devant nous en Jésus-Christ, est le changement de mode de fonctionnement imposé par l’utilisation d’une programmation devenue de nature divine ne devant donc plus être dominée d’une quelconque façon, ni en plus ni en moins, mais simplement adapté aux circonstances avec précision par le quotient émotionnel maintenu dans la Paix.

Heureusement pour nous, il est nul besoin de connaitre toutes ces corrections que Dieu veut opérer en nous pour être sauvés, puisque c’était déjà l’objectif divin avant la désobéissance de Satan, et que nous retrouvons la même vocation par grâce, au travers de l’obéissance de Jésus à la Croix. Dès l’instant où nous venons à lui, Jésus couvre tout péché dont nous nous repentons et lorsqu’il nous baptise de son Saint-Esprit, il nous sort de l’esclavage de cette tutelle, pour accéder un jour à ce mode de fonctionnement identique au sien.

C’est ce mode de fonctionnement par Amour, qui déstabilise ceux appelés par Dieu à rester dans un fonctionnement par domination de leur système émotionnel, car eux-mêmes sont souvent proche de ce parfait Amour, ne serait-ce qu’au travers du baptême du Saint-Esprit durant l’enfance, comme nous venons de l’évoquer.

C’est alors par incompréhension de ce que d’autres ne se sont pas trouvés construits sur les mêmes bases, bien qu’ayant parfois reçu le même enseignement selon sa perception, que celui qui est appelé à rester dans le fonctionnement par domination condamne facilement celui que Dieu veut lui rendre complémentaire dans un mode de fonctionnement par amour. La réciproque est d’ailleurs tout aussi vraie et c’est là la véritable faiblesse de nos démocraties, car plutôt que de s’unir dans la volonté divine de nos complémentarités l’un et l’autre luttent contre Dieu lorsqu’ils condamne l’autre plutôt que de le soutenir dans ses faiblesses.

Le pas n’est alors pas difficile à franchir vers la division ou vers la domination de l’autre au nom de Dieu, plutôt qu’à sa propre remise en cause personnelle devant Dieu, ce qui entre alors pleinement dans les cordes de Satan, le menteur.

Dieu ne peut pas en effet se servir des mêmes pour agir dans un mode de fonctionnement ou dans l’autre, car ce serait prendre le risque de perdre à jamais les bonnes valeurs de son témoignage, indispensable à la bonne valeur de son Amour. C’est ainsi que dans une société démocratique, l’église appelée à fonctionner sur un mode par domination de son système émotionnel est tout aussi indispensable au reste de la société recherchant l’Amour divin avec toutes ses imprécisions dues au fait que personne ne connait ce réel Amour sur cette terre.

Les plus extrémistes sont alors convaincus d’en posséder la réelle valeur et c’est là leur plus grande faiblesse que l’ennemi saura utiliser au jour de sa projection sur terre en tentant s’il lui est possible d’entrainer même des élus. Autant l’amour humaniste seulement conduit par la nature égocentrique est un danger, faute d’être conduit par le Saint-Esprit, autant la recherche chrétienne de l’obtention d’un résultat rapide en imposant les règles divines à chacun, conduit à ne plus savoir faire la différence entre Dieu et ce tuteur nommé Satan et à adopter à terme ses méthodes répressives.

C’est aussi pourquoi la séparation de l’église et de l’état est fondamentalement indispensable au même niveau que l’homme et la femme sont indispensables dans le couple pour pouvoir procréer naturellement. Chacun doit pouvoir entrer librement vers Christ et l’imposer aux autres, c’est manquer de confiance en Dieu.

Nous sommes aujourd’hui entrés dans le point de basculement d’un monde devant dominer son système émotionnel ancien, à celui appelé à la conquête de l’Amour divin. C’est pourquoi nos démocraties chrétiennes doivent savoir tenir compte sans se déchirer, de l’exemple laissé par l’Éternel Dieu sur Israël durant l’Ancien Testament.

Israël servit d’abord à apporter la révélation de la nature de l’Éternel Dieu, puis à éduquer l’humain à dominer son système émotionnel pour lui obéir, afin de se tenir à l’écart de l’ange exterminateur et sortir de l’esclavage d’Égypte. Une fois sorti d’Égypte, le temps fut très long au désert, avant que Moïse n’installe une partie de son peuple à l’est du Jourdain, sur le même mode de fonctionnement qu’au désert. Il envoya ensuite à la conquête de Canaan, de l’autre côté du Jourdain, ceux qui allaient pouvoir hériter d’une plus grande sainteté au travers de leurs multiples combats guidés par Dieu et soutenus par les hommes en âge de se battre appartenant aux premières tribus. C’est ainsi que leurs combats leur permit de prendre conscience des erreurs grossières, que les premiers ne se seraient pas permis, et d’accéder à la repentance sous la conduite du Saint-Esprit ressentie extérieurement à la personne, jusqu’à conquérir la totalité de la Terre Sainte de Canaan.

Cette meilleure épuration charnelle vers la sainteté, servit de base, plusieurs siècles après, à la venue du Sauveur en la personne de Jésus-Christ, qui naquit du Saint-Esprit dès le sein de Marie sa mère. Dans une même génétique que la nôtre, mais doté de la « logique » du Saint-Esprit, il put accomplir la loi donnée par Dieu à Moïse et transmettre ce Saint-Esprit dans le « cœur » de celui qui allait vouloir le suivre, comme il en fut dès la première Pentecôte.

Au travers de cet accomplissement par un seul, nous retrouvons alors, dans le Nouveau Testament, le même cheminement que durant l’Ancien Testament, vers la bonne gestion collective de la domination du système émotionnel humain. Le Guide de Dieu, vue physiquement par tous les hébreux au travers de la colonne de fumée le jour et celle de feu la nuit fut certes remplacée par le Saint-Esprit depuis le « cœur », pour permettre à chacun de respecter les bases du Canaan d’hier. Ce fut là, la période allant de la Crucifixion de Jésus, jusqu’à la restauration d’Israël en 1948. Elle servit à sortir l’humanité de l’esclavage, et lui permit de surpasser ce long temps au désert, devant lequel le Saint-Esprit est placé en rapport à notre système émotionnel, sur un mode de fonctionnement par domination de la mauvaise programmation charnelle.

Dans la continuité de la sortie du désert après 1948 et la restauration d’Israël, nous retrouvons deux périodes forts distinctes, pour ceux qui les ont vécues. La première dura de 1948 jusqu’en 1967/68 et la seconde dans laquelle nous sommes encore aujourd’hui. Si la première de ces périodes n’apporta pas de changement de mode de fonctionnement, c’est qu’elle correspondit à celle de l’installation à l’est du Jourdain, des deux tribus et demie conduites par Moïse, sur le même mode de fonctionnement que précédemment au désert, comme nous venons de le dire. La seconde dans laquelle nous sommes depuis lors, correspond au franchissement du Jourdain par les autres tribus hébreux, et l’adoption d’un mode de fonctionnement par amour, que les démocraties sont appelées à utiliser elles-mêmes depuis lors, sans plus agir par domination individuelle et collective, sans pour autant faire abstraction des règles divines.

C’est pourquoi aujourd’hui nous retrouvons un grand nombre qui souhaiteraient retourner à l’est du Jourdain, dans un mode de fonctionnement par domination, non pas de leur système émotionnel, mais de l’humain, sans le respect de chacun sur cette terre.

En cela nous en sommes à la défaite de Aï après Jéricho, ce qui laisse beaucoup de place aux systèmes théocratiques, qui utilisent la parole de Dieu à des fins de masquer leur appétit de pouvoir sur le monde et c’est pourquoi les démocraties chrétiennes doivent savoir faire abstraction de leurs différences pour s’unir dans le soutien de ceux que l’ennemi de nos âmes voudrait éliminer.

Si leur rôle fut longtemps d’évangéliser le reste du monde, souvent très maladroitement, celui d’aujourd’hui est de savoir se tenir dans le respect de chacun malgré ses différences et parfois même ses belligérances, sans répondre aux coups par d’autres coups, sans pour autant se soumettre, mais en agissant à l’image de Jésus que notre nature humaine sacrifiât à la Croix. Si Jésus a dit en effet allez et faites de toutes les nations des disciples, il a également dit Aimez-vous les uns les autres et il a même ajouté, c’est à cela que l’on vous reconnaitra.

Après que Satan et son système répressif aura été vaincu par « l’Église », c’est-à-dire les démocraties soutenues par Christ, cette victoire ouvrira à Christ le droit de régner sur terre et dans les cieux et à doter l’humanité du Saint-Esprit dès son état embryonnaire.

L’ensemble de l’humanité sera alors appelé à se débarrasser de toutes ses mauvaises traditions la conduisant hors des voies divines, tout en conservant une gestion dans l’amour et non par domination de chacun, comme il en fut en Canaan pour les hébreux. Ce ne sera pas là une moindre chose, car si Satan aura disparu après s’être retourné contre le reste de sa descendance, l’intelligence artificielle mal utilisées par certaines nations les aura placées dans un système tout aussi restrictif, que les démocraties devrons surpasser sur les valeurs données par Dieu à Israël et accomplies par Amour.

C’est au travers de cet accomplissement qu’Israël sera libérée du témoignage du passage de l’Éternel Dieu sur terre, reçu alors charnellement et accompli spirituellement par les nations.

Israël aura en cela été libéré de son devoir de Gardien du témoignage du passage de l’Éternel Dieu sur terre, afin que l’humanité seulement pourvue de l’amour égocentrique puisse se recentrer par tâtonnements successifs, sur les voies divines portées par Israël.

Le long travail du Millénium qui arrive sur le monde ne sera donc pas nécessairement sans difficultés, mais aujourd’hui l’opportunité est donnée à chacun de se tourner vers l’Éternel Dieu en Jésus-Christ et l’Amour de son prochain, ou de suivre le système répressif, que certains confondent déjà avec le fait que Jésus « régnera avec un sceptre de fer ».

Aucun système sociétal, autre que la démocratie, ne tolère ce droit à l’erreur en vue du pardon de ses péchés par la repentance comme Jésus est venu l’apporter. Le peuple qui recherche la gestion par amour, mettra peut-être mille ans à entrer dans la parfaite volonté divine, mais restera soutenu par Christ dans cette transition vers le réel Amour divin en chacun et c’est sans doute à cause d’un manque d’intégrité de certains que Jésus sera amené à régner avec ce sceptre de fer, ne serait-ce qu’au travers du changement climatique.

La différence entre régner avec un sceptre de fer dans une démocratie et la domination des théocraties qui tentent aujourd’hui de dominer le monde, est que dans les démocraties, c’est le niveau d’intégrité dans lequel chacun est tenu pour responsable d’entrer dans sa propre remise en cause personnelle, qui est le moteur de sa propre progression. Si ces règles lui sont imposées, avant sa propre remise en cause, ce n’est donc pas son libre arbitre qui agit, mais sa peur de la répression.

C’est pourquoi toute forme de théocratie ne peut avancer dans le parfait objectif divin d’apporter le Saint-Esprit à tout humains sur terre. Jésus règnera donc avec un sceptre de fer, mais ce ne sera jamais en utilisant son quotient émotionnel pour mieux dominer le mensonge de l’ancienne logique sous tutelle comme les théocraties actuelles sont amenées à le faire.

Chacun est donc confronté à ce choix aujourd’hui, soit de s’enfoncer dans la domination drastique appelée à disparaitre, soit à vouloir travailler à sa propre remise en cause dans l’espoir qu’un jour il pourra Aimé son prochain comme lui-même sur cette terre.

En Jésus-Christ, Dieu notre Père n’est pas descendu faire de notre cœur sa demeure, pour que nous ne le rencontrions qu’aux Cieux. Il est le Dieu des vivants et veut nous prodiguer la vie en abondance, dans sa sainteté, avec tout le bonheur et l’épanouissement que cela comporte pour chacun.

C’est pourquoi, afin de confirmer cet objectif divin, nous allons maintenant regarder un peu plus en détail, ce système émotionnel qui crée tant d’embûches à chacun et à l’humanité entière.

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